avec les contributions des membres de l’APG : Pierre VIGNES lui-même, Michel AUTEM, Gérard DEMAILLY, Pierre LAVILLE, Nicole MARCHAL et Émilie PAPALÉO.
La sagesse populaire, qui bien souvent n’est ni l’une ni l’autre, affirme péremptoirement que « nul n’est irremplaçable ». Pierre a consacré sa vie à nous convaincre du contraire et nous, à l’APG, sommes particulièrement bien placés pour le savoir, tant comme l’aurait chanté Brassens : « son trou dans l’eau n’est pas prêt de se refermer ».
Né à Digoin (Saône-et-Loire) le 3 juin 1931, cinq ans après Émile son frère aîné, d’une mère institutrice et d’un père haut fonctionnaire au ministère des finances, Pierre a peu évoqué ses jeunes années et ses études scolaires, dans un pays écrasé par la guerre et l’Occupation.
On n’en sait pas beaucoup plus sur son parcours universitaire, la « fac » comme il disait, étant donné qu’il décida un jour, et sans expliquer pourquoi, d’en éradiquer purement et simplement toute mention dans ses « Souvenirs de travail ». Il nous dit juste avoir enchaîné, avec cet éclectisme qui déjà le caractérisait, des études littéraires, puis de mathématiques et de physique, et enfin de sciences naturelles à la Sorbonne.
Son parcours fut en tout cas assez brillant pour le conduire d’abord à la licence de Sciences naturelles et au professorat, puis, en 1964, à un DES en Écologie à Marseille, qui lui permit de faire la connaissance de son premier directeur de recherche, le professeur Roger Molinier (1927-1991), étape qui lança véritablement sa carrière « parallèle » de chercheur et d’écologiste.
Pierre disait simplement : « Mes études ont commencé en 1936, à l’âge de 5 ans, et se sont achevées en 1988, à 57 ans ! », c’est-à-dire de son entrée à l’école maternelle, dont il se souvenait avec tendresse et une étonnante acuité, à sa thèse de doctorat. Mais dans les faits elles ne se sont jamais réellement achevées ! Ainsi quand, doctorat en poche, il se fut hissé au niveau de ses maîtres, si ce n’est un cran au-dessus, et l’Université n’ayant dès lors plus grand-chose à lui apprendre, c’est par ses observations scientifiques personnelles et ses propres recherches qu’il continua, jusqu’à l’extrême fin de sa vie, à développer ses connaissances et à nous les transmettre, comme en témoigne la liste de ses ouvrages, de ses publications, des conférences et des « salons du livre » qu’il a animés, toujours accompagné de Délia, sa seconde épouse et fidèle collaboratrice…
Pierre eut pu très certainement développer avec succès une grande et brillante carrière universitaire car, outre les qualifications, il en avait l’esprit, la stature intellectuelle et la faconde, ce cocktail miraculeux qui forme le charisme des grands intellectuels scientifiques. Une fois au moins il s’en vit offrir l’occasion, en 1965. Mais il y avait en lui à la fois du Jean-Henri Fabre (1823-1915) et du Jean Rostand (1894-1977), tous deux reconnus parmi les plus grands biologistes et intellectuels scientifiques de leur temps, mais qui toute leur vie s’attachèrent à se tenir en marge de l’étouffoir universitaire qui, jaloux de leur prestige médiatique, les déconsidérait à la moindre occasion, et que Pierre lui-même qualifiait de « Dallas impitoyable ».
C’est ainsi qu’il préféra poursuivre sa vocation de « prof » du secondaire qui l’avait déjà conduit, de 1954 à 1959, d’Albertville à Marseille, en passant par Romans et Autun, avant de partir pour deux ans à Koléa, en Algérie, puis de revenir à Toulon en 1960, au Lycée Dumont d’Urville, où il termina sa carrière – mais pas son parcours – en 1991, décoré des Palmes académiques.
En fait, ce métier principal d’enseignant, où il avoua s’être un peu ennuyé au début, mais qu’il adora par la suite, en fait dès qu’il fut en situation de pouvoir innover dans sa pédagogie, devint très vite indissociable de ses deux activités parallèles : chercheur et vulgarisateur, au point même de ne plus pouvoir être évoqués séparément. Ainsi dans « Écologie et biocénotique », manuel de vulgarisation avancée publié en 1971, on trouve des levés cartographiques (p. 372 et 373) exécutés sur le terrain par ses élèves de seconde, dont certains, particulièrement observateurs, avaient caractérisé un partage de l’espace entre deux chiendents littoraux, à l’époque totalement ignoré et à ce jour toujours non interprété.
Et cette fusion en un amalgame parfait de ses trois vocations complémentaires se traduit parfaitement dans l’importance identique qu’il leur accorde à chacune dans ses « Souvenirs de travail ». Ainsi, prenant en 1991 sa retraite d’enseignant, plus que méritée, il ne peut s’empêcher de compiler et d’analyser trente ans de statistiques scolaires et sociologiques, méticuleusement enregistrées sur les cinq mille élèves passés entre ses mains !
Ailleurs, c’est avec sa malice habituelle et légèrement fier de lui qu’il « avoue » comment il sut mettre à contribution au profit de sa thèse, certes avec leur consentement, une dizaine de ses collègues enseignants, sous couvert de leur préparation d’un DES, ainsi que pendant neuf ans… cinq cent trente-deux (532, pas 533, Pierre aimait la précision…) élèves de première, cette fois au motif des « TP de sciences nat », pour accumuler la montagne d’inventaires et de données floristiques et faunistiques destinés à alimenter son travail de recherche.
Un autre passage, particulièrement éclairant, raconte comment c’est une inspection scolaire en 1964 qui l’avait, de fil en aiguille, conduit l’année suivante à l’épicentre universitaire des tous débuts de l’écologie en France, à savoir en 1965 les premières « Journées nationales d’écologie » à Saint-Charles. Il allait dès lors devenir véritablement un pionnier de cette discipline émergente, en dépit – grand classique du genre – de l’animosité tenace d’un « quarteron d’universitaires » (sic), imbus de leur statut, envers ce « mouton noir » (resic) étranger au sérail, même pas (encore…) « Docteur , et qui n’avait encore jamais daigné courber la tête sous leurs fourches caudines. Il put heureusement leur échapper grâce au soutien amical du professeur Roger Molinier.
Là aussi, on ne peut s’empêcher de penser au parcours atypique d’un Jean Rostand…
La thèse
La thèse que Pierre a soutenue le 21 juin 1988 à l’Université de Marseille (« Aix-Marseille III » à l’époque), sous la direction des professeurs Roger Molinier (1927-1991), puis Roger Loizel (1938-2017), restera indubitablement l’œuvre de sa vie. Devenue difficile, voire impossible à consulter en dehors du cénacle des laboratoires et des bibliothèques universitaires, nous l’avons mise en ligne sur notre site, où chacun peut la télécharger en « format PDF » grâce au travail de numérisation des botanistes varois Georges Rebuffel, Henri Michaud et Vincent Blondel.
Pierre y synthétise vingt-cinq années de travail de recherche. À quatre fois il dut s’y reprendre ! La première en 1971, puis en 1972, puis en 1980… Non pas qu’il eut échoué à répétition, mais à chaque tentative, et sachant qu’il ne travaillait pas dans le cocon d’un labo universitaire, mais chez lui, un concours de circonstances repoussait l’échéance ! Finalement la quatrième tentative fut la bonne et la thèse, encore enrichie de plusieurs années de travail, d’analyses et de publications, avait pris les proportions d’un monument pharaonique !
Ce n’est qu’une partie de l’œuvre qu’il nous laisse, mais on reste confondu par à la fois le volume inouï des données recueillies (bien qu’il ait un peu vendu la mèche sur leur collecte, voir ci-dessus), traitées, modélisées, la précision de son travail, la rigueur de sa démarche, l’inventivité des méthodes de traitement qu’il a mises au point de A à Z, y compris leur informatisation, révolutionnaire à l’époque, et pour finir la portée des résultats qu’il a obtenus, révélant plusieurs lois fondamentales, totalement ignorées avant lui, structurant les communautés végétales et régissant leur dynamique dans l’espace et dans le temps.
L’herbier numérique
C’est à l’âge déjà assez mûr de 70 ans, en 1991, que Pierre se lance, toujours inséparablement associé à Délia, dans le second chantier démesuré de son existence : la réalisation d’un « herbier numérique » de toutes les plantes dites supérieures (phanérogames ou « plantes à graines ») de Provence, puis, comme ça ne suffisait pas, d’Europe !
Insatisfait de ce qui existait dans ce domaine en matière d’iconographie, il met au point, selon son habitude, une technique originale en s’appuyant sur l’utilisation de scanners, qui lui permettent de numériser directement les images à très haute résolution et sans passer par l’intermédiaire de la photographie. Délia réalise ensuite le travail méticuleux de reformatage et de mise en page des images obtenues au moyen de Photoshop.
Aidés par leur réseau d’amis botanistes et de correspondants pour la collecte des échantillons, ils vont ainsi sur près de vingt ans réaliser plus de 1200 planches botaniques éblouissantes, chacune représentant une espèce du continent.
À l’instigation de Jean Sougy, alors président de l’APG, ils vont publier leur travail de 2008 (« L’herbier des plantes sauvages », deux éditions, et « L’herbier des plantes qui guérissent ») à 2022 (« Encyclopédie des plantes libres »).
Outre ces éditions de prestige, leur « herbier numérique » a été présenté au public par plusieurs expositions, notamment au Muséum d’histoire naturelle de Toulon et du Var. Il est désormais triplement archivé, au Conservatoire botanique national méditerranéen (Porquerolles), au Muséum d’histoire naturelle de Toulon et du Var, et au Parc national de Port-Cros. Sa pérennité semble ainsi assurée pour la postérité sinon l’éternité…
Un homme n’hésitant pas à s’engager
Enseignant et scientifique émérite, Pierre fut aussi un syndicaliste très actif. Il fut ainsi pendant des années l’un des piliers du SNES à Dumont-d’Urville.
Mais c’est surtout l’engagement associatif, toujours en compagnie de Délia, qui après sa retraite d’enseignant le lança dans sa « deuxième carrière », toujours scientifique, mais aussi militant de l’environnement.
En 1983, il participa ainsi très activement à la création de l’Association de défense et de protection du mont Faron, dont il fut l’une des chevilles ouvrières. La municipalité tentait alors de réviser le plan local d’urbanisme, sacrifiant trente hectares de nature du Faron pour y construire cinq cents villas. Pierre se porta aux avant-postes dans ce combat, obtenant la signature de douze mille Toulonnais et finalement l’annulation du projet, puis en 1991 le classement du Faron à l’inventaire des sites naturels remarquables, le rendant ainsi inconstructible sur la totalité de ses mille deux cents hectares. Une sacrée victoire au profit de l’environnement et du plus grand nombre !
Il a aussi contribué aux activités de plusieurs autres associations, mais ce fut certainement l’APG, à laquelle cet amoureux de la Presqu’île adhéra avec enthousiasme, presque à sa création, à la suite de sa rencontre avec Jean SOUGY, qui retint le plus son cœur et son attention, lui apportant la caution scientifique en écologie et en botanique qui lui manquait.
Distinctions honorifiques
Ce que Pierre appelait « les hommages posthumes anticipés »…
Pierre a été décoré des Palmes académiques.
En 2016, le Muséum d’histoire naturelle du Var leur consacre une exposition « Plantes libres » de quatre mois, sur la base de tirages géants de leurs plus belles planches botaniques.
Pierre et Délia furent honorés par le Parc national de Port-Cros, qui leur a dédié une salle d’exposition permanente au Fort du Pradeau, à Giens, où l’on peut admirer en grand format une partie de leur extraordinaire « herbier numérique » (1219 planches), qu’ils ont légué en 2016 à la fois au Parc, au Muséum d’histoire naturelle de Toulon et au Conservatoire botanique national méditerranéen (Porquerolles).
La communauté urbaine Toulon-Provence-Méditerranée leur a également dédié une salle d’exposition de sa Maison du patrimoine, à Ollioules.
Quelques citations de Pierre :
« Mon non-conformisme n’est pas généralisé. On se ridiculise en cherchant à se différencier à tout prix. Je fais même le choix de me banaliser au maximum, dans toutes les nombreuses facettes de ma personne, de ma vie, de mes activités, pour lesquelles des tentatives d’originalité seraient vaines et occulteraient celles, plus vraisemblables, qui peuvent être mises avec succès au service d’autrui. »
« La complexification des connaissances les fait imploser en engendrant des simplifications étonnantes et qui ne sont aucunement subjectives. Faire simple a priori est une démarche simpliste, peut-être pédagogiquement utile en soulageant la mémoire de cas marginaux dont la prise en compte semble facultative, mais qui appauvrit la réalité du monde. Un scientifique ne peut se permettre de faire simple qu’a posteriori, après un cheminement héroïque dans la jungle inextricable de la réalité. Au bout du tunnel est la lumière. »
« L’ingratitude dont j’ai été parfois l’objet ne saurait légitimer la mienne. »
Nous avons trouvé une similitude entre la personnalité et la carrière de Pierre, et celles de Jean-Henri Fabre et de Jean Rostand. Si la comparaison vaut d’abord au niveau scientifique, c’est aussi au niveau du talent d’écriture qu’on peut la caractériser. Voici par exemple comment il décrit la Nigelle de Damas (Nigella damascena) :
« Renonculacée présente au Faron (…), tout est curieux chez elle : ses fruits en ballons cornus, ses graines noires condimentaires qui lui valent son nom vernaculaire (nigelle signifie à peu près noiraude). Ici nous ne montrons que deux autres étrangetés : les « pétales » bleus sont en réalité des sépales. Les pétales véritables sont transformés en nectaires enrôlés dans une ronde de farfadets ou de korrigans, aux bouilles d’extraterrestres, avec des oreilles de Mickey, des yeux globuleux et un sourire dans toute la largeur. En pareil cas nous changeons d’échelle de perception et trouvons un dépaysement total dans un monde de Lilliputiens qui nous échappe d’ordinaire. »
Ses publications
(listes non exhaustives)
Les ouvrages
– 1971 –
MOLINIER, R. & VIGNES, P.,
Écologie et biocénotique : les êtres vivants, leurs milieux, leurs communautés, l’environnement. Préface du professeur Jean DORST.
Delachaux & Niestlé, Neuchâtel (Suisse), 1 vol., XII+457 p.
– 2011 –
VIGNES, P. & VIGNES, D.,
L’Herbier des plantes sauvages,
Éditions Larousse, Paris, 19,5 x 28 cm, 1 vol., 592 p., ISBN 2035857104.
– 2017 –
VIGNES, P., VIGNES, D., DEBUIGNE, G. & COUPLAN, F.,
L’herbier des plantes qui guérissent,
Éditions Larousse, Paris, 22,50 x 29,70 cm, 1 vol., 224 p., ISBN 2036017134.
– 2019 –
COUPLAN, F., DEBUIGNE, G., VIGNES, P. & VIGNES, D.,
Petit Larousse des plantes qui guérissent,
Éditions Larousse, Paris, 19,50 x 23,50 cm, 1 vol., 396 p., ISBN 2035960274.
– 2022 –
ABOUCAYA, A., MARCHAL, N., VIGNES, P. & VIGNES, D.,
Encyclopédie des plantes libres, toutes les familles de plantes à fleurs sauvages d’Europe,
Éditions Ulmer, Paris, 21,5 x 28 cm, 1 vol., 928 p., ISBN 9782379222504.
Articles et Publications
– 1964 –
VIGNES, P.,
Contribution à l’étude biocénotique du milieu portuaire des Salins d’Hyères (Var),
Mémoire de DES, Université de Marseille.
– 1966 –
VIGNES, P.,
Étude écologique et phytosociologique du peuplement végétal d’un petit domaine. C.R.D.P. Aix-Marseille
– 1967 –
VALLET, G. & VIGNES, P.,
Les composantes floristiques, faunistiques, climatiques et édaphiques d’un milieu de vie naturel ; les effets écologiques de leurs rapports (plage de l’ Almanarre, Presqu’île de Giens). C.R.D.P. Aix-Marseille.
– 1968 –
CARVOU, A., GADEA, E. & VIGNES, P.,
Ann. SSNATV – Distribution comparée de vingt dominantes du peuplement algal dans le port des Lecques et le port de Saint-Elme (Var).
VIGNES, P.,
Étude écologique de peuplements marins superficiels sur substrat rocheux (baie de Cavalas, Var). CRDP d’Aix-Marseille
– 1969 –
VIGNES, E. & VIGNES, P.,
Ann. Mus. Hist. Nat. Marseille, 29 – Le coefficient d’expansion des algues ; recherches méthodologiques préliminaires.
– 1973 –
GUICHENEZ, J. & VIGNES, P.,
Ann. SSNATV – Aspects quantitatifs de l’occupation de l’espace par les espèces végétales concurrentes dans quelques peuplements naturels.
VIGNES, P.,
Bull. Liaison Prof. Biol. Géol. CRDP de Nice – Exploitation globale de faits notés au cours d’explorations écologiques en milieux terrestre et marin.
– 1975 –
VIGNES, P.,
Ann. SSNATV – Les cycles de floraison des groupements végétaux.
– 1976 –
VIGNES, P.,
Ann. CRDP Nice, 1 – Les séries fondamentales de peuplements, dans l’espace et dans le temps, en milieux terrestre et marin (réédité modifié en 1977).
– 1977 –
GALANGAU, J. & VIGNES, P.,
Ann. SSNATV – Le quatrième niveau.
– 1979 –
GALANGAU J. & VIGNES P.,
Ann. SSNATV – Les rythmes biologiques cycliques.
VIGNES, P.,
Modélisation de biocénoses.- Informatique et Biologie,
Congrès APBG Toulouse, CRDP de Toulouse.
– 1980 –
VIGNES, P.,
Ann. SSNATV – Relation entre la surface prospectée et le nombre d’espèces végétales dans les peuplements naturels.
– 1981 –
LAVAGNE, A. & VIGNES, P.,
Biologie et écologie méditerranéenne, 8 (1) – Essai de modélisation des cycles de floraison de 16 phytocénoses du sud-est de la France.
– 1983 –
LOISE, R. & VIGNES, P.,
Ecologia Mediterranea, 9 (3-4) – Les cycles de floraison des syntaxons du sud-est méditerranéen français : Approche statistique et modélisée ; I) Recherche de corrélations entre variables.
– 1984 –
LOISEL R. & VIGNES, P.,
Ecologia Mediterranea, 10 (1-2) – Les cycles de floraison des syntaxons du sud-est méditerranéen français : Approche statistique et modélisée ; II) Caractérisation des formations végétales et des syntaxons s’y rapportant.
– 1985 –
VIGNES, P.,
Faune et Nature (LPO), 27 – La renaissance du maquis après l’incendie ; chronique d’une enquête au Lycée Dumont d’Urville (Toulon).
– 1987 –
VIGNES, P.,
Faune et Nature (LPO), 29 – Ces végétaux que l’on nomme des herbes.
– 1988 –
VIGNES, P.,
Modèles structuraux pour la biocénose : recherches sur des groupements végétaux terrestres et marins du Sud-Est de la France.
Thèse de doctorat en Sciences, sous la direction de Roger Loisel, Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III), 233 p.
Pour l’APG
Pierre a dirigé, de 2000 à 2012, la rédaction et l’édition par l’APG de la série d’opuscules et de livrets de vulgarisation destinés au grand public « Découverte de l’environnement terrestre et marin autour de Hyères-les-Palmiers », dite « des 32 pages » – bien qu’ils aient fini par en faire 103 – et dont il signa ou cosigna six numéros :
N° 1 (2000)
Pierre VIGNES,
Découverte de l’environnement en pays hyérois. Préface de Léopold Ritondale, maire de Hyères,
APG, Hyères, 32 p.
N° 2 (2001)
Pierre VIGNES,
Le maquis. Préface de Paul Moutte, maître de conférences à l’Université de Provence,
APG, Hyères, 32 p.
N° 3 (2002)
Pierre VIGNES,
La vie marine sur les côtes rocheuses.
Préface de Henri AUGIER, directeur du Laboratoire de Biologie Marine de la Faculté des Sciences de Marseille-Lumigny et du CERIMER, APG,
Hyères, 32 p.
N° 4 (2003)
Pierre VIGNES, Paul MOUTTE, Philippe & Yvette ORSINI,
Entre la mer et l’étang : la végétation de la dune et de la sansouire.
APG, Hyères, 32 p.
N° 6 (2006)
Jean SOUGY, Pierre VIGNES, Nicole MARCHAL & Émilie PAPALÉO,
Le sentier littoral de la Presqu’île de Giens. Préface de Léopold Ritondale, maire de Hyères.
APG, Hyères, 44 p.
N° 7 (2012)
Nicole MARCHAL, Yves ROLLAND, Jean SOUGY, Pierre & Délia VIGNES, Émilie PAPALÉO & Pierre LAVILLE,
Garrigues : flore et faune. Préface de Michel Vauzelle, président du Conseil régional PACA.
APG, Hyères, 103 p.
Citons aussi ses fiches monographiques « Plantes en liberté », éditées par l’APG sous la forme de trois jeux de 48 cartes à jouer, à destination des enfants « de 7 à 77 ans » (sic).