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avec les contributions des membres de l’APG : Pierre VIGNES lui-même, Michel AUTEM, Gérard DEMAILLY, Pierre LAVILLE, Nicole MARCHAL et Émilie PAPALÉO.

26 octobre 2022 (photo Nicole Marchal)

La sagesse populaire, qui bien souvent n’est ni l’une ni l’autre, affirme péremptoirement que « nul n’est irremplaçable ». Pierre a consacré sa vie à nous convaincre du contraire et nous, à l’APG, sommes particulièrement bien placés pour le savoir, tant comme l’aurait chanté Brassens : « son trou dans l’eau n’est pas prêt de se refermer ».

Pierre VIGNES & son grand frère Émile
Pierre et son grand frère Émile, vers 1937
(photo Pierre Vignes)

Né à Digoin (Saône-et-Loire) le 3 juin 1931, cinq ans après Émile son frère aîné, d’une mère institutrice et d’un père haut fonctionnaire au ministère des finances, Pierre a peu évoqué ses jeunes années et ses études scolaires, dans un pays écrasé par la guerre et l’Occupation.

On n’en sait pas beaucoup plus sur son parcours universitaire, la « fac » comme il disait, étant donné qu’il décida un jour, et sans expliquer pourquoi, d’en éradiquer purement et simplement toute mention dans ses « Souvenirs de travail ». Il nous dit juste avoir enchaîné, avec cet éclectisme qui déjà le caractérisait, des études littéraires, puis de mathématiques et de physique, et enfin de sciences naturelles à la Sorbonne.

Son parcours fut en tout cas assez brillant pour le conduire d’abord à la licence de Sciences naturelles et au professorat, puis, en 1964, à un DES en Écologie à Marseille, qui lui permit de faire la connaissance de son premier directeur de recherche, le professeur Roger Molinier (1927-1991), étape qui lança véritablement sa carrière « parallèle » de chercheur et d’écologiste.

Pierre disait simplement : « Mes études ont commencé en 1936, à l’âge de 5 ans, et se sont achevées en 1988, à 57 ans ! », c’est-à-dire de son entrée à l’école maternelle, dont il se souvenait avec tendresse et une étonnante acuité, à sa thèse de doctorat. Mais dans les faits elles ne se sont jamais réellement achevées ! Ainsi quand, doctorat en poche, il se fut hissé au niveau de ses maîtres, si ce n’est un cran au-dessus, et l’Université n’ayant dès lors plus grand-chose à lui apprendre, c’est par ses observations scientifiques personnelles et ses propres recherches qu’il continua, jusqu’à l’extrême fin de sa vie, à développer ses connaissances et à nous les transmettre, comme en témoigne la liste de ses ouvrages, de ses publications, des conférences et des « salons du livre » qu’il a animés, toujours accompagné de Délia, sa seconde épouse et fidèle collaboratrice…

Pierre eut pu très certainement développer avec succès une grande et brillante carrière universitaire car, outre les qualifications, il en avait l’esprit, la stature intellectuelle et la faconde, ce cocktail miraculeux qui forme le charisme des grands intellectuels scientifiques. Une fois au moins il s’en vit offrir l’occasion, en 1965. Mais il y avait en lui à la fois du Jean-Henri Fabre (1823-1915) et du Jean Rostand (1894-1977), tous deux reconnus parmi les plus grands biologistes et intellectuels scientifiques de leur temps, mais qui toute leur vie s’attachèrent à se tenir en marge de l’étouffoir universitaire qui, jaloux de leur prestige médiatique, les déconsidérait à la moindre occasion, et que Pierre lui-même qualifiait de « Dallas impitoyable ».

C’est ainsi qu’il préféra poursuivre sa vocation de « prof » du secondaire qui l’avait déjà conduit, de 1954 à 1959, d’Albertville à Marseille, en passant par Romans et Autun, avant de partir pour deux ans à Koléa, en Algérie, puis de revenir à Toulon en 1960, au Lycée Dumont d’Urville, où il termina sa carrière – mais pas son parcours – en 1991, décoré des Palmes académiques.

Pierre VIGNES & sa classe de Première A22 43, Toulon, Lycée Dumont-Durville (1973)
Pierre par lui-même et sa classe de première A22 43, Toulon, Lycée Dumont-Durville (1973).

En fait, ce métier principal d’enseignant, où il avoua s’être un peu ennuyé au début, mais qu’il adora par la suite, en fait dès qu’il fut en situation de pouvoir innover dans sa pédagogie, devint très vite indissociable de ses deux activités parallèles : chercheur et vulgarisateur, au point même de ne plus pouvoir être évoqués séparément. Ainsi dans « Écologie et biocénotique », manuel de vulgarisation avancée publié en 1971, on trouve des levés cartographiques (p. 372 et 373) exécutés sur le terrain par ses élèves de seconde, dont certains, particulièrement observateurs, avaient caractérisé un partage de l’espace entre deux chiendents littoraux, à l’époque totalement ignoré et à ce jour toujours non interprété.

Et cette fusion en un amalgame parfait de ses trois vocations complémentaires se traduit parfaitement dans l’importance identique qu’il leur accorde à chacune dans ses « Souvenirs de travail ». Ainsi, prenant en 1991 sa retraite d’enseignant, plus que méritée, il ne peut s’empêcher de compiler et d’analyser trente ans de statistiques scolaires et sociologiques, méticuleusement enregistrées sur les cinq mille élèves passés entre ses mains !

Ailleurs, c’est avec sa malice habituelle et légèrement fier de lui qu’il « avoue » comment il sut mettre à contribution au profit de sa thèse, certes avec leur consentement, une dizaine de ses collègues enseignants, sous couvert de leur préparation d’un DES, ainsi que pendant neuf ans… cinq cent trente-deux (532, pas 533, Pierre aimait la précision…) élèves de première, cette fois au motif des « TP de sciences nat », pour accumuler la montagne d’inventaires et de données floristiques et faunistiques destinés à alimenter son travail de recherche.

Un autre passage, particulièrement éclairant, raconte comment c’est une inspection scolaire en 1964 qui l’avait, de fil en aiguille, conduit l’année suivante à l’épicentre universitaire des tous débuts de l’écologie en France, à savoir en 1965 les premières « Journées nationales d’écologie » à Saint-Charles. Il allait dès lors devenir véritablement un pionnier de cette discipline émergente, en dépit – grand classique du genre – de l’animosité tenace d’un « quarteron d’universitaires » (sic), imbus de leur statut, envers ce « mouton noir » (resic) étranger au sérail, même pas (encore…) « Docteur  , et qui n’avait encore jamais daigné courber la tête sous leurs fourches caudines. Il put heureusement leur échapper grâce au soutien amical du professeur Roger Molinier.

Là aussi, on ne peut s’empêcher de penser au parcours atypique d’un Jean Rostand…

La thèse

La thèse que Pierre a soutenue le 21 juin 1988 à l’Université de Marseille (« Aix-Marseille III » à l’époque), sous la direction des professeurs Roger Molinier (1927-1991), puis Roger Loizel (1938-2017), restera indubitablement l’œuvre de sa vie. Devenue difficile, voire impossible à consulter en dehors du cénacle des laboratoires et des bibliothèques universitaires, nous l’avons mise en ligne sur notre site, où chacun peut la télécharger en « format PDF » grâce au travail de numérisation des botanistes varois Georges Rebuffel, Henri Michaud et Vincent Blondel.

Pierre y synthétise vingt-cinq années de travail de recherche. À quatre fois il dut s’y reprendre ! La première en 1971, puis en 1972, puis en 1980… Non pas qu’il eut échoué à répétition, mais à chaque tentative, et sachant qu’il ne travaillait pas dans le cocon d’un labo universitaire, mais chez lui, un concours de circonstances repoussait l’échéance ! Finalement la quatrième tentative fut la bonne et la thèse, encore enrichie de plusieurs années de travail, d’analyses et de publications, avait pris les proportions d’un monument pharaonique !

Ce n’est qu’une partie de l’œuvre qu’il nous laisse, mais on reste confondu par à la fois le volume inouï des données recueillies (bien qu’il ait un peu vendu la mèche sur leur collecte, voir ci-dessus), traitées, modélisées, la précision de son travail, la rigueur de sa démarche, l’inventivité des méthodes de traitement qu’il a mises au point de A à Z, y compris leur informatisation, révolutionnaire à l’époque, et pour finir la portée des résultats qu’il a obtenus, révélant plusieurs lois fondamentales, totalement ignorées avant lui, structurant les communautés végétales et régissant leur dynamique dans l’espace et dans le temps.

L’herbier numérique

C’est à l’âge déjà assez mûr de 70 ans, en 1991, que Pierre se lance, toujours inséparablement associé à Délia, dans le second chantier démesuré de son existence : la réalisation d’un « herbier numérique » de toutes les plantes dites supérieures (phanérogames ou « plantes à graines ») de Provence, puis, comme ça ne suffisait pas, d’Europe !

Insatisfait de ce qui existait dans ce domaine en matière d’iconographie, il met au point, selon son habitude, une technique originale en s’appuyant sur l’utilisation de scanners, qui lui permettent de numériser directement les images à très haute résolution et sans passer par l’intermédiaire de la photographie. Délia réalise ensuite le travail méticuleux de reformatage et de mise en page des images obtenues au moyen de Photoshop.

Délia VIGNES en salon du livre
Délia assure la vente…
(photo Pierre Vignes)

Aidés par leur réseau d’amis botanistes et de correspondants pour la collecte des échantillons, ils vont ainsi sur près de vingt ans réaliser plus de 1200 planches botaniques éblouissantes, chacune représentant une espèce du continent.

À l’instigation de Jean Sougy, alors président de l’APG, ils vont publier leur travail de 2008 (« L’herbier des plantes sauvages », deux éditions, et « L’herbier des plantes qui guérissent ») à 2022 (« Encyclopédie des plantes libres »).

Outre ces éditions de prestige, leur « herbier numérique » a été présenté au public par plusieurs expositions, notamment au Muséum d’histoire naturelle de Toulon et du Var. Il est désormais triplement archivé, au Conservatoire botanique national méditerranéen (Porquerolles), au Muséum d’histoire naturelle de Toulon et du Var, et au Parc national de Port-Cros. Sa pérennité semble ainsi assurée pour la postérité sinon l’éternité…

Un homme n’hésitant pas à s’engager

Enseignant et scientifique émérite, Pierre fut aussi un syndicaliste très actif. Il fut ainsi pendant des années l’un des piliers du SNES à Dumont-d’Urville.

Mais c’est surtout l’engagement associatif, toujours en compagnie de Délia, qui après sa retraite d’enseignant le lança dans sa « deuxième carrière », toujours scientifique, mais aussi militant de l’environnement.

En 1983, il participa ainsi très activement à la création de l’Association de défense et de protection du mont Faron, dont il fut l’une des chevilles ouvrières. La municipalité tentait alors de réviser le plan local d’urbanisme, sacrifiant trente hectares de nature du Faron pour y construire cinq cents villas. Pierre se porta aux avant-postes dans ce combat, obtenant la signature de douze mille Toulonnais et finalement l’annulation du projet, puis en 1991 le classement du Faron à l’inventaire des sites naturels remarquables, le rendant ainsi inconstructible sur la totalité de ses mille deux cents hectares. Une sacrée victoire au profit de l’environnement et du plus grand nombre !

Il a aussi contribué aux activités de plusieurs autres associations, mais ce fut certainement l’APG, à laquelle cet amoureux de la Presqu’île adhéra avec enthousiasme, presque à sa création, à la suite de sa rencontre avec Jean SOUGY, qui retint le plus son cœur et son attention, lui apportant la caution scientifique en écologie et en botanique qui lui manquait.

Distinctions honorifiques

Ce que Pierre appelait « les hommages posthumes anticipés »…

Pierre a été décoré des Palmes académiques.

En 2016, le Muséum d’histoire naturelle du Var leur consacre une exposition « Plantes libres » de quatre mois, sur la base de tirages géants de leurs plus belles planches botaniques.

L’herbier de Pierre et Délia exposé au Muséum de Toulon et du Var (2016).

Pierre et Délia furent honorés par le Parc national de Port-Cros, qui leur a dédié une salle d’exposition permanente au Fort du Pradeau, à Giens, où l’on peut admirer en grand format une partie de leur extraordinaire « herbier numérique » (1219 planches), qu’ils ont légué en 2016 à la fois au Parc, au Muséum d’histoire naturelle de Toulon et au Conservatoire botanique national méditerranéen (Porquerolles).

Pierre & Délia VIGNES signent la convention de donation de leur Herbier numérique au PNPC et au Conservatoire de Porquerolles
Pierre et Délia signant la convention de donation de leur Herbier numérique au PNPC et au Conservatoire de Porquerolles
Pierre & Delia honorés par le PNPC au Fort du Pradeau
8 novembre 2022 – Pierre et Délia sont honorés par le PNPC au Fort du Pradeau.

La communauté urbaine Toulon-Provence-Méditerranée leur a également dédié une salle d’exposition de sa Maison du patrimoine, à Ollioules.

Maison du patrimoine (TPM), Ollioules (83), 28 février 2020
28 février 2020 – La métropole TPM leur consacre une salle à la Maison du patrimoine, à Ollioules.
Quelques citations de Pierre :

« Mon non-conformisme n’est pas généralisé. On se ridiculise en cherchant à se différencier à tout prix. Je fais même le choix de me banaliser au maximum, dans toutes les nombreuses facettes de ma personne, de ma vie, de mes activités, pour lesquelles des tentatives d’originalité seraient vaines et occulteraient celles, plus vraisemblables, qui peuvent être mises avec succès au service d’autrui. »

« La complexification des connaissances les fait imploser en engendrant des simplifications étonnantes et qui ne sont aucunement subjectives. Faire simple a priori est une démarche simpliste, peut-être pédagogiquement utile en soulageant la mémoire de cas marginaux dont la prise en compte semble facultative, mais qui appauvrit la réalité du monde. Un scientifique ne peut se permettre de faire simple qu’a posteriori, après un cheminement héroïque dans la jungle inextricable de la réalité. Au bout du tunnel est la lumière. »

« L’ingratitude dont j’ai été parfois l’objet ne saurait légitimer la mienne. »

Nous avons trouvé une similitude entre la personnalité et la carrière de Pierre, et celles de Jean-Henri Fabre et de Jean Rostand. Si la comparaison vaut d’abord au niveau scientifique, c’est aussi au niveau du talent d’écriture qu’on peut la caractériser. Voici par exemple comment il décrit la Nigelle de Damas (Nigella damascena) :
« Renonculacée présente au Faron (…), tout est curieux chez elle : ses fruits en ballons cornus, ses graines noires condimentaires qui lui valent son nom vernaculaire (nigelle signifie à peu près noiraude). Ici nous ne montrons que deux autres étrangetés : les « pétales » bleus sont en réalité des sépales. Les pétales véritables sont transformés en nectaires enrôlés dans une ronde de farfadets ou de korrigans, aux bouilles d’extraterrestres, avec des oreilles de Mickey, des yeux globuleux et un sourire dans toute la largeur. En pareil cas nous changeons d’échelle de perception et trouvons un dépaysement total dans un monde de Lilliputiens qui nous échappe d’ordinaire. »

Ses publications

(listes non exhaustives)

Les ouvrages

– 1971 –
MOLINIER, R. & VIGNES, P.,
Écologie et biocénotique : les êtres vivants, leurs milieux, leurs communautés, l’environnement. Préface du professeur Jean DORST.
Delachaux & Niestlé, Neuchâtel (Suisse), 1 vol., XII+457 p.

– 2011 –
VIGNES, P. & VIGNES, D.,
L’Herbier des plantes sauvages,
Éditions Larousse, Paris, 19,5 x 28 cm, 1 vol., 592 p., ISBN 2035857104.

– 2017 –
VIGNES, P., VIGNES, D., DEBUIGNE, G. & COUPLAN, F.,
L’herbier des plantes qui guérissent,
Éditions Larousse, Paris, 22,50 x 29,70 cm, 1 vol., 224 p., ISBN 2036017134.

– 2019 –
COUPLAN, F., DEBUIGNE, G., VIGNES, P. & VIGNES, D.,
Petit Larousse des plantes qui guérissent,
Éditions Larousse, Paris, 19,50 x 23,50 cm, 1 vol., 396 p., ISBN 2035960274.

– 2022 –
ABOUCAYA, A., MARCHAL, N., VIGNES, P. & VIGNES, D.,
Encyclopédie des plantes libres, toutes les familles de plantes à fleurs sauvages d’Europe,
Éditions Ulmer, Paris, 21,5 x 28 cm, 1 vol., 928 p., ISBN 9782379222504.

Articles et Publications

– 1964 –
VIGNES, P.,
Contribution à l’étude biocénotique du milieu portuaire des Salins d’Hyères (Var),
Mémoire de DES, Université de Marseille.

– 1966 –
VIGNES, P.,
Étude écologique et phytosociologique du peuplement végétal d’un petit domaine. C.R.D.P. Aix-Marseille

– 1967 –
VALLET, G. & VIGNES, P.,
Les composantes floristiques, faunistiques, climatiques et édaphiques d’un milieu de vie naturel ; les effets écologiques de leurs rapports (plage de l’ Almanarre, Presqu’île de Giens). C.R.D.P. Aix-Marseille.

– 1968 –
CARVOU, A., GADEA, E. & VIGNES, P.,
Ann. SSNATVDistribution comparée de vingt dominantes du peuplement algal dans le port des Lecques et le port de Saint-Elme (Var).

VIGNES, P.,
Étude écologique de peuplements marins superficiels sur substrat rocheux (baie de Cavalas, Var). CRDP d’Aix-Marseille

– 1969 –
VIGNES, E. & VIGNES, P.,
Ann. Mus. Hist. Nat. Marseille, 29 – Le coefficient d’expansion des algues ; recherches méthodologiques préliminaires.

– 1973 –
GUICHENEZ, J. & VIGNES, P.,
Ann. SSNATVAspects quantitatifs de l’occupation de l’espace par les espèces végétales concurrentes dans quelques peuplements naturels.

VIGNES, P.,
Bull. Liaison Prof. Biol. Géol. CRDP de Nice – Exploitation globale de faits notés au cours d’explorations écologiques en milieux terrestre et marin.

– 1975 –
VIGNES, P.,
Ann. SSNATVLes cycles de floraison des groupements végétaux.

– 1976 –
VIGNES, P.,
Ann. CRDP Nice, 1 – Les séries fondamentales de peuplements, dans l’espace et dans le temps, en milieux terrestre et marin (réédité modifié en 1977).

– 1977 –
GALANGAU, J. & VIGNES, P.,
Ann. SSNATVLe quatrième niveau.

– 1979 –
GALANGAU J. & VIGNES P.,
Ann. SSNATVLes rythmes biologiques cycliques.

VIGNES, P.,
Modélisation de biocénoses.- Informatique et Biologie,
Congrès APBG Toulouse, CRDP de Toulouse.

– 1980 –
VIGNES, P.,
Ann. SSNATV Relation entre la surface prospectée et le nombre d’espèces végétales dans les peuplements naturels.

– 1981 –
LAVAGNE, A. & VIGNES, P.,
Biologie et écologie méditerranéenne, 8 (1) – Essai de modélisation des cycles de floraison de 16 phytocénoses du sud-est de la France.

– 1983 –
LOISE, R. & VIGNES, P.,
Ecologia Mediterranea, 9 (3-4) – Les cycles de floraison des syntaxons du sud-est méditerranéen français : Approche statistique et modélisée ; I) Recherche de corrélations entre variables.

– 1984 –
LOISEL R. & VIGNES, P.,
Ecologia Mediterranea, 10 (1-2) – Les cycles de floraison des syntaxons du sud-est méditerranéen français : Approche statistique et modélisée ; II) Caractérisation des formations végétales et des syntaxons s’y rapportant.

1985 –
VIGNES, P.,
Faune et Nature (LPO), 27 – La renaissance du maquis après l’incendie ; chronique d’une enquête au Lycée Dumont d’Urville (Toulon).

– 1987 –
VIGNES, P.,
Faune et Nature (LPO), 29 – Ces végétaux que l’on nomme des herbes.

– 1988 –
VIGNES, P.,
Modèles structuraux pour la biocénose : recherches sur des groupements végétaux terrestres et marins du Sud-Est de la France.
Thèse de doctorat en Sciences, sous la direction de Roger Loisel, Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III), 233 p.

Pour l’APG

Pierre a dirigé, de 2000 à 2012, la rédaction et l’édition par l’APG de la série d’opuscules et de livrets de vulgarisation destinés au grand public « Découverte de l’environnement terrestre et marin autour de Hyères-les-Palmiers », dite « des 32 pages » – bien qu’ils aient fini par en faire 103 – et dont il signa ou cosigna six numéros :

N° 1 (2000)
Pierre VIGNES,
Découverte de l’environnement en pays hyérois. Préface de Léopold Ritondale, maire de Hyères,
APG, Hyères, 32 p.

N° 2 (2001)
Pierre VIGNES,
Le maquis. Préface de Paul Moutte, maître de conférences à l’Université de Provence,
APG, Hyères, 32 p.

N° 3 (2002)
Pierre VIGNES,
La vie marine sur les côtes rocheuses.
Préface de Henri AUGIER, directeur du Laboratoire de Biologie Marine de la Faculté des Sciences de Marseille-Lumigny et du CERIMER, APG,
Hyères, 32 p.

N° 4 (2003)
Pierre VIGNES, Paul MOUTTE, Philippe & Yvette ORSINI,
Entre la mer et l’étang : la végétation de la dune et de la sansouire.
APG, Hyères, 32 p.

N° 6 (2006)
Jean SOUGY, Pierre VIGNES, Nicole MARCHAL & Émilie PAPALÉO,
Le sentier littoral de la Presqu’île de Giens. Préface de Léopold Ritondale, maire de Hyères.
APG, Hyères, 44 p.

N° 7 (2012)
Nicole MARCHAL, Yves ROLLAND, Jean SOUGY, Pierre & Délia VIGNES, Émilie PAPALÉO & Pierre LAVILLE,
Garrigues : flore et faune. Préface de Michel Vauzelle, président du Conseil régional PACA.
APG, Hyères, 103 p.

Citons aussi ses fiches monographiques « Plantes en liberté », éditées par l’APG sous la forme de trois jeux de 48 cartes à jouer, à destination des enfants « de 7 à 77 ans » (sic).

Lire la suiteHommage à Pierre Vignes (1931 – 2024)

22 octobre 2024

Var-Matin

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« À Hyères, des pêcheurs professionnels européens et la LPO s’unissent pour lutter contre les captures accidentelles d’oiseaux marins »

FEn mer, pêcheurs et oiseaux convoitent les mêmes proies. Pour éviter les captures accidentelles de volatiles, professionnels et associations environnementales travaillent main dans la main.
Quelle que soit la technique utilisée – palangre, entremaille… -, il arrive que les pêcheurs professionnels ne ramènent pas que des poissons au port.

Lire la suite[Var-Matin] Captures accidentelles d’oiseaux marins

24 octobre 2024

Ville d’Hyères

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« La convention de partenariat du Grand Site de la presqu’île de Giens et des Salins d’Hyères a été signée ce jeudi 24 octobre »

Cette convention engage les collectivités à mettre en œuvre le programme d’actions validé par le Ministère Écologie Territoires en 2019, en vue de l’obtention du label « Grand Site de France » accordé aux sites les plus prestigieux et les plus fréquentés du patrimoine national.

Lire la suite[Ville d’Hyères] Convention de partenariat du Grand Site

samedi 17 mai 2025

SORTIE NATURE
– Géologie –

Collobrières

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« Découverte géologique du village de Collobrières
et visite du musée »

par
Pierre LAVILLE,
géologue (APG)
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Renseignements et inscription obligatoire au :
tél. 04 94 00 61 96
ou par courriel à :
escampobariou@outlook.fr

Lire la suite2025_0517 [Excursion] Pierre LAVILLE – Excursion botanique

mardi 24 septembre 2024

CONFÉRENCE PAUSE NATURE
– Protection animale –

Hyères

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« Nos voisins les hérissons. Comment bien les protéger ? »

par
Alice BRUNET
Vétérinaire Faune sauvage
(Association TOTEM)

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17h30 à 19h30

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES

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Lire la suite2024_0924 [Conférence] Nos voisins les hérissons
Moustique tigre

12 août 2024

Agence Régionale de Santé
et
Var-Matin

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« Virus West Nile :
quatre choses à savoir sur cette maladie transmise par les moustiques, des cas dans le Var »

L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) informe que trois cas d’infection à virus West Nile ont été identifiés dans le département du Var : une personne à Ollioules, une personne à Six-Fours-les-Plages et une personne à La Seyne-sur-Mer.
À noter qu’un cas équin a été détecté dans la même période à Six-Fours-les-Plages.

Lire la suite[ARS Var-Matin] Virus West Nile

2 juin 2024

PNPC

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« Interdiction de la pêche récréative du poulpe du 1er juin au 30 septembre sur la Presqu’île de Giens »

Chaque année, du 1er juin au 30 septembre depuis 2016, la pêche récréative du poulpe
(Octopus vulgaris) est interdite dans les eaux du Parc national de Port-Cros (cœurs et aire marine adjacente).

Cette mesure vise à protéger une espèce particulièrement sensible en période de reproduction. Cette disposition concerne tous les types de pêches : du bord, depuis un bateau ou en chasse sous-marine.
L’amende pour non respect de cet arrêté préfectoral peut s’élever à 22500 euros.

Lire la suite[PNPC] Interdiction pêche au poulpe
Coupe synthétique représentant le tombolo occidental de Giens.

Quand on évoque la Presqu’île de Giens, et à plus forte raison dans le contexte de sa géographie, c’est bien sûr son magnifique et emblématique « double tombolo » qui vient à l’esprit, et l’APG est particulièrement fière de compter dans ses rangs celui qui en est certainement l’expert le plus « pointu », Michel AUGIAS.

Michel a consacré plus de vingt ans à l’histoire de l’eau, à Hyères, dans le Var, et au-delà en France, accumulant une quantité phénoménale de documents, textes et images, mais aussi vidéos de son cru, qu’il met en ligne dans son site « Histoire de l’eau à Hyères ». C’est aussi un remarquable conférencier et pédagogue, toujours disposé à nous emmener « sur le terrain » à la découverte des indices du passé, mais aussi de la marque du présent et des prémices, parfois inquiétants, d’un avenir malheureusement pas toujours réjouissant.

C’est avec son aimable autorisation que nous (re)publions la remarquable série de vidéos pédagogiques, tirées de ses conférences et à notre connaissance à ce jour sans équivalent, qu’il a consacrées à l’histoire, physique et humaine, du double tombolo, et aux menaces qui pèsent sur son avenir.

Dans ce premier épisode, il nous explique les mécanismes qui, à l’échelle du temps géologique, ont conduit à la formation du double tombolo de Giens :

Le site de Michel recèle par ailleurs plusieurs autres vidéos détaillant quantité d’autres trésors documentaires consacrés aux sources, aux cours d’eau et aux aménagements hydrauliques du pays hyérois.

Lire la suiteHistoire géologique et géomorphologique du double tombolo de Giens [vidéo]
Vue aérienne de la Presqu'île de Giens et de la ville de Hyères.

Dans ces deux nouvelles vidéos, qu’il nous a permis de (re)publier depuis son site « Histoire de l’eau à Hyères », Michel AUGIAS expose, sur la base d’un impressionnant corpus documentaire, l’évolution, ou plutôt l’involution, du double tombolo de Giens, des temps historiques à l’époque contemporaine.

Il nous explique également quelles options sont actuellement évoquées en vue de sa préservation, de plus en plus incertaine dans le contexte actuel du réchauffement planétaire et de la hausse du niveau de l’océan qui en résulte.

Le site de Michel recèle plusieurs autres vidéos, mais aussi quantité d’autres trésors documentaires consacrés aux sources, aux cours d’eau et aux aménagements hydrauliques du pays hyérois.

Lire la suiteLe double tombolo de Giens, un chef-d’œuvre en péril [vidéos]
13 septembre 2024

2025_0517 [Excursion] Pierre LAVILLE – Excursion botanique

samedi 17 mai 2025 SORTIE NATURE- Géologie – Collobrières ______________ « Découverte géologique du village de Collobrièreset visite du musée » parPierre LAVILLE,géologue (APG)______________ Renseignements et inscription obligatoire au :tél. 04 94 00 61 96ou par courriel à :escampobariou@outlook.fr

13 septembre 2024
13 septembre 2024

2025_0426 [Excursion] Nicole MARCHAL – Excursion botanique

samedi 26 avril 2025 SORTIE NATURE- Botanique – Sainte-Baume ______________ « À la découverte des plantes du massif de la Sainte-Baume » Nicole MARCHAL,botaniste (APG)______________ Renseignements et inscription obligatoire au :tél. 04 94 00 61 96ou par courriel à :escampobariou@outlook.fr

13 septembre 2024
02 septembre 2023
Machaon (Papilio machaon) ou Grand porte-queue.

2023_1125 [Sortie] Raoul des Collines – Vallon d’Agnis

samedi 25 novembre 2023 SORTIE NATURE – Patrimoine – Méounes-lès-Montrieux (83) ______________ « Balade au pays des agneaux » (Vallon d’Agnis) parRaoul des Collines______________ Renseignements et inscription obligatoire autél. 04 94 00 61 96ou par courriel àescampobariou@outlook.fr

02 septembre 2023
22 octobre 2013
Calanque du Four à Chaux à Giens.

2023_1022 [Sortie] Géologie Presqu’île de Giens

« Découverte géologique de l’évolution de la Presqu’île de Giens ». Balade géologique avec les Amis de la Presqu’île de Giens. par Pierre LAVILLE Géologue, APG Sur 5 km, découverte du paysage du Mont des Oiseaux au Cap Sicié. Mise en évidence des épisodes tectoniques depuis 50 millions d’années.
22 octobre 2013
02 septembre 2023
Coupe géologique du bassin du Muy (83).

2023_1015 [Sortie] André CEDAN – Bassin du Muy

dimanche 15 octobre 2023 SORTIE NATURE- Géologie – Le Muy (83) ______________ « Découverte géologique du bassin du Muy » parAndré CERDANGéologue(APG & CEN PACA)______________ Renseignements et inscription obligatoire autél. 04 94 00 61 96ou par courriel àescampobariou@outlook.fr

02 septembre 2023
29 avril 2023

2023_0527 [Évènement] Fête de la nature 2023

Samedi 27 et dimanche 28 mai 2023 ÉVÈNEMENT FESTIF Hyères ______________ Fête de la nature 2023 Retrouvez-nous tout le week-end aux Vieux Salins avec nos partenaires du collectif VARNAT pour fêter la Nature ensemble !_______________ 10h00 à 18h00 Espace Nature des Vieux SalinsVieux Salins de Hyèresrue Saint-Nicolas83400 – HYÈRES______________ Animations…

29 avril 2023
07 septembre 2022

2023_0429 [Sortie] Parc du Mugel

samedi 29 avril 2023 SORTIE NATURE- Botanique & Géologie – La Ciotat ______________ Découverte d’un jardin tropical dans le massif de la Ciotat(Parc du Mugel) par Nicole MARCHALbotaniste, APG& Pierre LAVILLEgéologue, APG______________ Renseignements et inscription obligatoire au04 94 00 61 96ou par courriel :escampobariou@outlook.fr

07 septembre 2022
07 septembre 2022

2022_1105 [Sortie] Vallon des Encanaux

samedi 5 novembre 2022 SORTIE NATURE- Géologie – Auriol (13) ______________ « Découverte du vallon des Encanaux,ses sources, ses roches, ses fossiles, sa bauxite » par André CERDANGéologue, APG & CEN PACA______________ Renseignements et inscription obligatoire au04 94 00 61 96ou par courriel àescampobariou@outlook.fr ______________Crédit photographique : © A. Zappelli…

07 septembre 2022
04 octobre 2022

2022_1012 [Sortie] Parc des Chevaliers

mercredi 12 octobre 2022 SORTIE NATURE- Faune & Flore – Hyères / Giens ______________ Dans le cadre de la fête de la Science 2022 « Découverte du Parc des Chevaliers » par Yann CORBOBESSEChef de secteur, Parc national de Port-Cros______________ Renseignements et inscription obligatoire au :04 94 00 61 96ou…

04 octobre 2022
06 septembre 2022
Machaon (Papilio machaon) ou Grand porte-queue.

2022_0924 [Sortie] Les papillons des étangs de Sauvebonne

samedi 24 septembre 2022 SORTIE NATURE- Entomologie -_______________ « Les papillons des étangs de Sauvebonne »par Candy BELLONEntomologiste, LPO_______________ Renseignements et inscription obligatoire au04 94 00 61 96ou par @mail àescampobariou@emilie-papaleo _______________ Crédit photographique : @André SCHONT / APG

06 septembre 2022
27 janvier 2022

2022_0514 [Sortie] Balade botanique dans le massif de la Colle Noire

samedi 14 mai 2022 SORTIE NATURE- Botanique – « Balade botanique dans le massif de la Colle Noire »par Nicole MARCHALBotaniste, APG Renseignements et inscription obligatoire au04 94 00 61 96ou par @mail àescampobariou@outlook.fr Crédit photographique : ©Michel AUTEM / APG

27 janvier 2022
27 janvier 2022

2022_0507 [Sortie] Zones humides du Plan de la Garde

samedi 7 mai 2022 SORTIE NATURE- Botanique – La Garde « Zones humides du Plan de la Garde »par Annie ABOUCAYABotaniste, Parc National de Port-Cros. Renseignements et inscription obligatoire au :04 94 00 61 96ou par @mail àescampobariou@outlook.fr Crédit photographique : ©Michel AUTEM / APG

27 janvier 2022
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