Catégorie  1. THÈMES

Une vue de la plage de l'Almanarre, à Hyères (Var).

17 mai 2023

Ouest-France

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« Ce site naturel exceptionnel est menacé par la montée des eaux dans le sud de la France »

Dans le Var, la presqu’île de Giens est un site naturel d’exception. Mais les lieux sont menacés par l’érosion côtière due au réchauffement climatique. Et les pistes de solutions destinées à faire face à cette réalité suscitent du débat.

Lire la suite[Ouest-France] Site naturel menacé par la montée des eaux
Hiboux grand-ducs d'Europe (Bubo bubo) © Michel AUTEM / APG, 1979
mardi 16 mai 2023
CONFÉRENCE
– Ornithologie –
HYÈRES

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« Chouettes et hiboux »

par
Norbert CHARDON
Ligue de Protection des Oiseaux PACA
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17h30 – 19h00

Maison de l’Environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES

Entrée libre
(dans la limite des places disponibles)

Renseignements :
tél. 04 94 58 07 24
courriel : escampobariou@outlook.fr

Lire la suite2023_0516 [Conférence] Chouettes et hiboux
La conduite reliant Hyères à l'île de Porquerolles.
15 avril 2023

FR3 PACA

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« L’île de Porquerolles bientôt approvisionnée en eau grâce au projet de canalisation Sealine »

L’île de Porquerolles n’a pour l’instant pas d’accès direct à l’eau potable. La situation devrait changer dès l’année prochaine avec la finalisation du projet de canalisation sous-marine Sealine.

Lire la suite[FR3 PACA] Porquerolles, canalisation Sealine
5 avril 2023
Var-Matin

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« La Ville de Hyères projette de créer deux secteurs de mouillage organisés pour protéger la posidonie »

La Ville projette de créer une zone de mouillage et d’équipements légers (ZMEL) au sud et à l’est du port Saint-Pierre afin de protéger l’herbier de posidonie qui s’étend sur 219 hectares.

Lire la suite[Var-Matin] Secteurs de mouillage organisés
samedi 8 et dimanche 9 avril 2023

— ÉVÉNEMENT —
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Fête de printemps
des étangs de Sauvebonne

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Venez nombreux nous retrouver au printemps de Sauvebonne !

Le collectif VARNAT (dont l’APG est un des membres fondateurs) organise la seconde édition de la fête des Étangs de Sauvebonne les 8 et 9 avril.

Un beau programme d’animations, ateliers, visites…, sans réservation
dans un site remarquable exceptionnellement ouvert au public.

Lire la suite2023_0408 Étangs de Sauvebonne 2023
Loup rphotographié dans le quartier de Saint-Jean-du-Var, à Toulon, tout près du centre-ville.
25 mars 2023

Var-Matin

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« Un loup repéré tout près du centre-ville de Toulon »

Un Toulonnais rentrait en famille du cinéma lorsqu’il a croisé la route de l’animal sauvage dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 mars, dans le quartier de Saint-Jean-du-Var. Étonnant mais pas exceptionnel selon les spécialistes.

Lire la suite[Var-Matin] Loup à Toulon
Hyères, les Salins des Pesquiers vus d'ULM.
23 février 2023
Var-Matin

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« 5 photos pour comprendre la beauté des salins d’Hyères depuis le ciel »

Le photographe et pilote d’ULM Ted Szymczak a pris de nombreux clichés des salins – vieux ou des Pesquiers – actuellement exposés à la tour des Templiers. Un spécialiste des sites les décrypte.

Lire la suite[Var-Matin] 5 photos des Salins d’Hyères
À Hyères, la Côte d'Azur envahie par le béton. Les bords de mer sont souillés par les amoncellements dûs aux travaux.

22 février 2023

Reporterre

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« À Hyères, la Côte d’Azur envahie par le béton »

La presqu’île de Giens est en proie à une frénésie immobilière. De nombreux chantiers qui artificialisent et privatisent toujours plus un littoral fragile et inondable, dénoncent des habitants.

Lire la suite[Reporterre] Hyères et Giens bétonnées
La « fourmi électrique » Wasmannia auropunctata.
FR3 Région PACA

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« Trois questions sur la « fourmi électrique », cet insecte envahisseur à la piqûre douloureuse repéré en France à Toulon »

Cette fourmi orangée, originaire d’Amérique du Sud, n’avait été observée qu’une fois en Europe, dans la région de Malaga en Espagne.

Lire la suite[FR3 PACA] Fourmi électrique
15 février 2023
Var-Matin

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« Avenir du tombolo à Hyères :
découvrez les résultats de notre consultation en ligne »

Vous avez été 555 à participer à la consultation proposée par notre site varmatin.com sur l’avenir de l’Almanarre et du tombolo ouest de la presqu’île de Giens, menacés par l’érosion et les tempêtes. Que retenir de cette vague d’avis ?

Lire la suite[Var-Matin]Tombolo

Définition

Système formé par un environnement (biotope) et par l’ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent.

Lire la suiteÉcosystème
13 février 2023
FR3 Région PACA

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« CLIMAT. Le littoral provençal est-il menacé par la montée du niveau de la mer ? « Il y a urgence à anticiper », répond un expert du climat »

L’élévation du niveau de la mer s’accélère. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, un tiers de la population vit sur 10 % du littoral méditerranéen. À l’horizon 2050, habitants et infrastructures vont devoir s’adapter pour faire face aux risques de submersion et d’inondations.

Lire la suite[FR3 PACA] Niveau de la mer
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
9 février 2023
Var-Matin

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« Pour lutter contre le « déclin alarmant des oiseaux de jardin », un refuge LPO va bientôt ouvrir ses portes à Hyères »

Le comité d’intérêt local pour la défense du mont des Oiseaux a obtenu l’accord du parc résidentiel éponyme pour créer un refuge. Feu vert pour trois ans avec la LPO France.

Lire la suite[Var-Matin] Refuge LPO

Le pays hyérois et la presqu’île de Giens sont situés au cœur de la région française soumise au climat dit « méditerranéen », mais le dire c’est à la fois tout dire et ne rien dire, tant celui-ci apparaît marqué de particularités locales qui peuvent le rendre difficile à caractériser et à circonscrire géographiquement, surtout quand il n’est pas comme en France, confronté à d’autres zones climatiques bien différentes.

Biogéographie et climatologie, deux disciplines étroitement associées

Le domaine méditerranéen a longtemps été et reste d’ailleurs bien souvent présenté par les géographes comme une notion bioclimatique[1] : c’était simplement le domaine de « la végétation méditerranéenne » et notamment de l’olivier, espèce emblématique entre toutes. Et par extension, le climat méditerranéen est devenu celui du domaine homonyme.

Cette idée n’est pas infondée. Elle repose sur l’intuition que les végétaux, et de façon générale tous les organismes fixés, doivent nécessairement pour survivre et se développer « intégrer » les paramètres de leur environnement, à commencer par son climat et ses variations.

Mais quand les écobotanistes modernes, notamment ceux qui ont fondé la phytosociologie au début du XXe siècle, ont voulu aborder vraiment scientifiquement la question, elle a (comme c’est souvent le cas…) commencé à se compliquer singulièrement, pour ne pas dire à leur échapper ! D’abord aucune des espèces végétales possiblement indicatrices, tel l’olivier, ne semblait pouvoir à elle seule caractériser l’extension du domaine méditerranéen, car leurs distributions géographiques respectives, au lieu de se correspondre, ne se recouvraient jamais tout à fait, quand ce n’était pas pour une part très significative. On a pu par ailleurs établir, pour beaucoup d’entre elles, que leurs répartitions naturelles avaient été largement étendues, ou au contraire parfois restreintes par l’Homme. Le cas le mieux documenté est peut-être justement celui de l’olivier, certes d’origine méditerranéenne, mais aujourd’hui répandu à l’échelle mondiale, y compris dans des régions n’ayant franchement rien de méditerranéen, et dont bien souvent on ne sait même plus déterminer si les formes locales dites « sauvages » (oléastre) le sont réellement, ou bien le résultat de l’ensauvagement de plants amenés et cultivés par les hommes[2] [3].

Les botanistes ont donc d’abord cherché d’autres espèces végétales, soit indicatrices du domaine méditerranéen, soit au contraire « méditerranophobes », puis, à partir de 1911 avec l’école de Montpellier menée par Charles FLAHAUT (1852-1935), à caractériser la végétation dans son ensemble. Mais si cette approche novatrice permit des progrès considérables dans les domaines de la cartographie de la végétation et de l’écologie botanique, elle souffrait, dans ceux de la biogéographie et de la climatologie, d’une limitation consubstantielle à son principe : fondée principalement sur des inventaires floristiques au niveau spécifique, elle ne permet pas de rapprocher des régions climatiquement similaires, mais géographiquement éloignées et couvertes d’une flore différente.

Et cette insuffisance de l’approche bioclimatique s’avère tout particulièrement gênante pour le climat méditerranéen, qui justement présente sur la planète plusieurs avatars, qualifiés de « pseudo-méditerranéens », qu’on peut rencontrer par exemple en Californie, en Afrique du Sud, dans le sud de l’Australie, au centre du Chili…, et dont leur mise en scène paysagée au Jardin botanique du Domaine du Rayol nous donne un aperçu. Ces régions, pourtant très éloignées, présentent des paysages végétaux fort typiques et qui se ressemblent « furieusement », tant au niveau global du paysage qu’à celui de la morphologie des végétaux, mais ce d’autant plus étrangement qu’ils sont composés d’espèces radicalement différentes[3] !

Toutes ces difficultés ont ainsi de plus en plus conduit les chercheurs à une caractérisation purement climatique du domaine méditerranéen

Un climat d’emblée très original quant au régime des températures, des pluies et des vents :

La formule est de Hervé Harrant et Daniel Jarry dans leur légendaire et irremplaçable petit « Guide du naturaliste dans le Midi de la France »[4].

Les eaux méditerranéennes, en moyenne plus chaudes que celles de l’Atlantique, déterminent en hiver la formation de zones cycloniques qui entrent en contact avec le front des perturbations d’origine atlantiques arrivant par le nord-ouest. En été prédominent au contraire les anticyclones tropicaux formés aux Canaries, porteurs d’un air chaud et humide, et ceux provenant des régions sahariennes, qui s’accompagnent d’une forte sécheresse.

Schématiquement, le climat hyérois est caractérisé par des hivers doux – il ne neige pratiquement jamais – et des étés chauds et secs, avec un record d’aridité en juillet, un ensoleillement important, des vents fréquents qui peuvent être violents, et bien sûr l’influence dominante de la mer.

Il n’est cependant pas homogène et la presqu’île de Giens marque la coupure entre deux grands ensembles provençaux :
– Vers l’ouest, le climat est de type « marseillais », particulièrement sec et soumis aux emportements irréguliers et parfois fort violents du Mistral ;
– À l’est, il est de type « niçois », notoirement plus humide et dominé par le souffle plus régulier, mais parfois tout aussi fort, du vent d’est (« marin »).

Fréquences annuelles moyennes des directions observées du vent pour deux stations régionales [5]
(les chiffres en abscisse correspondent à l’angle au nord géographique. Ex. : « 16 » = 160°).

L’enregistrement en continu des directions du vent produit des distributions bimodales qui mettent bien en évidence deux secteurs privilégiés :
– le secteur est, situation météorologique perturbée en Méditerranée ;
– le secteur ouest-nord-ouest, souvent par régime de Mistral.

Comme sa cousine languedocienne la Tramontane, le Mistral résulte de l’extension périodique de l’anticyclone des Açores vers le golfe de Gascogne et le sud-ouest de la France, tandis que sa violence se trouve exacerbée quand concomitamment se creuse une dépression sur le golfe de Gênes. À Montpellier et aussi en Provence, on dit qu’il souffle trois, six ou neuf jours. Ce n’est pas un fait scientifique, mais le fait est que souvent les coups de Mistral durent effectivement de deux à trois jours, parfois un peu plus, ce qui correspond au délai habituel d’affaissement du système atmosphérique qui l’engendre.

Le Mistral, dont le nom dérive de « magistral », car il est le « maître-vent », impose son autorité à tous les aspects de la vie locale. Il peut souffler toute l’année, généralement davantage le jour que la nuit.

En hiver il contribue pour une part essentielle à l’ensoleillement de la région en chassant les nuages, mais il apporte aussi la froidure des régions du nord-ouest (et non des Alpes comme on l’entend dire parfois) qu’il exacerbe par ses rafales tempétueuses.

L’été il atténue les rigueurs de la canicule pour ceux qui restent au travail et malgré son irrégularité, il est alors fort apprécié des habitués du « spot » de planche à voile et de « kitesurf » internationalement réputé de l’Almanarre, un peu moins des estivants et de leurs parasols sur la plage, qui voient alors celle-ci s’encombrer d’un épais tapis de débris de posidonies arrachés par les vagues aux mattes (herbiers) prospérant à quelques encablures du rivage. Les baigneurs délicats conservent toutefois la possibilité d’aller se réfugier sur les plages de la Badine et de la Bergerie qui, situées de l’autre côté (est) de la presqu’île, sont toujours bien abritées de l’importun…

Malheureusement, le Mistral soulève aussi des vagues qui, quand il monte brusquement, peuvent devenir redoutables pour les petites embarcations, celles notamment dont le « capitaine » a négligemment appareillé sans consulter la météo marine, et surtout il facilite le déclenchement et la propagation des incendies de forêt auxquels il peut donner les proportions d’immenses catastrophes.

En bord de mer, le Mistral imprime sa marque dans la brousse littorale qu’il semble tailler en brosse, obligeant de grands pins à ramper. Ce faciès très particulier de la végétation est bien visible, voire spectaculaire, à la pointe occidentale de la presqu’île (Pointe des Chevaliers), ou bien sur la rive sud de Porquerolles du côté de la Calanque de l’Indienne, particulièrement exposées au vent. Ces déformations ou « anémomorphose » ne sont pas dues ici comme on pourrait le penser à la poussée du vent, mais à la brûlure chimique par le sel des embruns, car seuls les bourgeons qui ne sont pas exposés se développent et la croissance est ainsi orientée.

Les brises côtières (« brise de mer/brise de terre »), d’origine thermique et à inversion diurne, sont particulièrement marquées en été et contribuent alors à tempérer quelque peu l’atmosphère torride des bords de mer jusqu’à quelques kilomètres dans l’arrière-pays.

Diagramme climatique de Hyères.

On observe peu de jours de pluie, irrégulièrement répartis sur l’année (40 % en trois mois). Comme le montrent les diagrammes climatiques, il pleut surtout en automne et au printemps, mais il s’agit d’une tendance pluriannuelle, certains étés pouvant enregistrer de fortes pluies sous les orages.

Pluviométrie comparée de Hyères et de Paris.
L’année 2022 a été marquée sur toute la France par une sécheresse exceptionnelle, ce qui n’a pas empêché l’été hyérois d’être relativement bien arrosé.

Les précipitations annuelles vont de 400 à 800 millimètres et elles ont souvent un caractère très marqué d’averses qui entraîne des intensités remarquables pouvant dépas­ser 100 mm/heure pendant six minutes[4]. Leur volume diminue d’environ 100 mm de Hyères à La Capte, puis encore d’autant de La Capte à Porquerolles.

Des records d’ensoleillement…

Dans le sens nord-sud, en allant du centre de Hyères vers Giens et les îles, le climat s’envole vers toujours plus de lumière et de chaleur. Toutes ces localités s’inscrivent solidairement dans la zone la plus radieuse de la Provence, avec plus de 2700 heures d’ensoleillement par an.

Insolation de la région méditerranéenne française [5]
(lignes d’iso-insolation en centaines d’heures).

Le ciel et la mer sont ici le plus souvent bleus et nous rappellent que le nom de Côte d’Azur est un choronyme[6] attribué à l’écrivain-poète Stéphen Liégeard (1830-1925) dans son livre « La Côte d’Azur » publié en 1887.

Quelle sera l’évolution du climat en région Sud ?

Dans le contexte qui prévaut désormais, il n’est plus possible de parler du climat sans immédiatement s’inquiéter de son évolution dans le siècle, si ce ne sont les quelques décennies à venir.

On trouve à ce sujet d’intéressantes indications sur le site du GREC-SUD (Groupe Régional d’Experts Climat en Provence-Alpes-Côte d’Azur) :

« Si l’on compare les projections climatiques basées sur le scénario socio-économique le moins émetteur en gaz à effet de serre (RCP 2.6) et le scénario le plus émetteur (RCP 8.5), on constate que l’évolution future des températures estivales dépassera largement ce que les hommes ont connu depuis 10 000 ans. Les projections concernant les précipitations sont plus incertaines, mais la question de la ressource en eau est bien plus complexe que le simple cumul de précipitations et tient compte notamment de la fréquence des précipitations et de leur intensité, mais aussi des ressources distantes : par exemple, les précipitations neigeuses dans les Alpes pour alimenter les fleuves et rivières qui drainent la région PACA. »

En seulement soixante ans, la moyenne des maximaux estivaux a déjà augmenté de 2,5 °C. L’intensité des « épisodes méditerranéens » (voir aussi ici), pluies torrentielles qui dans l’arrière-pays s’abattent sur les versants du relief tournés vers la Méditerranée en prenant parfois un caractère catastrophique, est en hausse de 22 % depuis 1960 et leur fréquence a doublé. De manière générale, sous l’effet de la hausse de la température, l’atmosphère peut contenir davantage de vapeur d’eau, qui peut davantage se transformer en pluies, ce qui conduit à une intensification des précipitations. Le 6e rapport du GIEC confirme l’intensification attendue de ces épisodes de fortes précipitations si le réchauffement global continue de s’aggraver et dépasse 2 °C, ce qui correspond à son scénario… « optimiste », car selon un scénario « pessimiste », mais malheureusement fort probable, la hausse de la moyenne annuelle des températures vers 2050 pourrait atteindre 5 °C. On doit alors s’attendre à une multiplication des vagues de chaleur, pouvant dépasser les 90 jours de canicule par an, et à des périodes de sécheresse intenses et prolongées. Le nombre de jours supérieurs à 35 °C a déjà été multiplié par deux entre la période 1990-2000 et 2010-2020. Et d’ici 2100 l’été pourrait s’étendre sur près de six mois, de mai à octobre, l’hiver tendant lui à disparaître pour ne plus durer qu’un mois[7].

S’il est certain qu’ils vont être considérables, les effets à moyen et long terme du changement climatique sur la biodiversité restent cependant difficiles à évaluer, car les prévisions d’évolution des précipitations ne sont pas aussi claires que celles des températures. On note déjà une certaine diminution du nombre de jours et de la quantité des « pluies efficaces » – les pluies supérieures à 30 mm qui en 1990 représentaient 40 % des apports n’en représentent plus que 25 % – mais à l’échelle annuelle, la fréquence et l’intensité des pluies ont pour l’instant peu évolué.

Michel AUTEM & Pierre VIGNES

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Notes & Références

  1. Quoique ce soit Charles Flahault (1852-1935) qui ait le premier proposé l’oliveraie comme marqueur du climat méditerranéen.[]
  2. Félix Lenoble (1867-1949) et Louis Emberger (1897-1969) sont même allés jusqu’à réfuter toute valeur indicatrice aux limites de l’olivier, car ils l’avaient considéré comme non indigène. Ce point de vue a cependant été depuis contredit par l’archéobotanique, la biogéographie et la génétique.[]
  3. TASSIN, C. (2012) Paysages végétaux du domaine méditerranéen. IRD Éditions, Marseille, France, 421 p., ISBN 978-2-7099-1731-5[][]
  4. HARRANT, H. & JARRY, D. (1964) Guide du Naturaliste dans le Midi de la France. 1. La Mer, le Littoral. Delachaux & Niestlé, 3e édition (1974), 1 vol., 313 p.[][]
  5. ASCENCIO E. (1983) Aspects climatologiques des départements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Monographies, 3. Min. des Transports, Direction de la Météorologie, 1 vol., 88 p.[][]
  6. Un choronyme est un toponyme (nom de lieu, de région ou de pays) issu d’une caractéristique géographique physique ou d’une particularité environnementale.[]
  7. WANG, J. & al. (2021), Geophysical Research Letters : 48(6), e2020GL091753, 9p. Changing Lengths of the Four Seasons by Global Warming. https://doi.org/10.1029/2020GL091753.[]
Lire la suiteDonnées climatiques

vendredi 10 février 2023

Bormes-les-Mimosas

CONFÉRENCE
– Géologie –
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« Mines et minerais des Maures à l’Estérel »

par
Pierre LAVILLE,
géologue (APG)
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19h00

Musée d’Histoire et d’Art
103, rue Carnot
83230 – BORMES-LES-MIMOSAS

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1er février 2023
Métropole TPM

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« Ouverture dès l’été d’une voie douce aux Salins d’Hyères »

Un juste équilibre entre découverte et protection de la faune et de la flore a été trouvé. La voie douce de découverte, sur une piste naturelle de 1,6 km de linéaire, sera accessible dès cet été aux Salins des Pesquiers à Hyères. Objectif : permettre aux promeneurs à pied et en vélo de cheminer à intérieur de ce site naturel exceptionnel, propriété du Conservatoire du littoral, géré par la Métropole TPM. Une rencontre sensible entre le public et la biodiversité sous observation pendant un ans.

Lire la suite[TPM] Voie douce aux Salins d’Hyères

29 novembre 2022

Les Petites Affiches

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« À Hyères, le Fort du Pradeau, un balcon sur la Méditerranée »

Le Fort du Pradeau a rouvert ses portes afin de faire découvrir au plus grand nombre les espaces naturels maritimes et terrestres, la biodiversité méditerranéenne et le patrimoine historique du Parc national de Port-Cros.

Lire la suite[Les Petites Affiches] Fort du Pradeau

13 octobre 2022

INPN / MNHN

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« Aidez-nous à détecter la fourmi électrique Wasmannia auropunctata, en France »

La fourmi électrique, petite fourmi jaune orangé d’environ 1,5 mm, est l’une des trois fourmis les plus envahissantes du monde.

Elle vient d’être découverte à Toulon (83).

Lire la suite[INPN] Fourmi électrique

samedi 15 octobre 2022

Le Pradet / Cap Garonne

CONFÉRENCE
– Paléontologie et Évolution –

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Dans le cadre de la fête de la Science 2022

« Extinctions et biodiversité »

par
Stephen GINER,
Musée de la mine du Cap Garonne
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14h00 à 15h00

Musée de la mine du Cap Garonne
1000, chemin du Baou Rouge
83220 – LE PRADET

Entrée libre

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mercredi 12 octobre 2022

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
– Apiculture –
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Dans le cadre de la fête de la Science 2022

« L’apiculture »

par
Sylvain DESTRE,
Les Ruchers de Hyères

Conférence suivie d’une démonstration d’extraction de miel.
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14h00 à 15h00

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES
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Entrée libre

Lire la suite2022_1012 [Conférence] Apiculture

mercredi 12 octobre 2022

SORTIE NATURE
– Faune et Flore –

Hyères/Giens

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Dans le cadre de la fête de la Science 2022

« Découverte du Parc des Chevaliers »

par Yann CORBOBESSE
Chef de secteur, Parc national de Port-Cros
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Renseignements et inscription obligatoire au :
04 94 00 61 96
ou par @mail à :
escampobariou@outlook.fr

Lire la suite2022_1012 [Sortie] Parc des Chevaliers

samedi 29 avril 2023

SORTIE NATURE
– Botanique et Géologie –

La Ciotat

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Découverte d’un jardin tropical dans le massif de la Ciotat
(Parc du Mugel)

par Nicole MARCHAL
botaniste, APG
et
Pierre LAVILLE
géologue, APG
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Renseignements et inscription obligatoire au
04 94 00 61 96
ou par courriel :
escampobariou@outlook.fr

Lire la suite2023_0429 [Sortie] Parc du Mugel
Façade du Musée de la Fleur à Ollioules.
samedi 25 mars 2023
SORTIE NATURE
– Patrimoine –
Ollioules

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Visite du musée de la Fleur d’Ollioules
suivie de la découverte du canal souterrain des arrosants.

par Raoul DÉCUGIS
Association Les Chemins du Patrimoine
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Renseignements & inscription obligatoire au
04 94 00 61 96
ou par courriel à
escampobariou@outlook.fr

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Crédit photographique : © https://www.ollioules.fr

Lire la suite2023_0325 [Visite] Musée de la Fleur

samedi 5 novembre 2022

SORTIE NATURE
– Géologie –

Auriol (13)

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« Découverte du vallon des Encanaux,
ses sources, ses roches, ses fossiles, sa bauxit
e »

par André CERDAN
Géologue, APG & CEN PACA
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Renseignements et inscription obligatoire au
04 94 00 61 96
ou par courriel à
escampobariou@outlook.fr

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Crédit photographique : © A. Zappelli / www.cdsc13.fr

Auriol (13) – 5 novembre 2022
Lire la suite2022_1105 [Sortie] Vallon des Encanaux

Du lundi 19 au vendredi 23 septembre 2022

EXPOSITION
– Botanique –
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« Bigaradier, un agrume au parfum d’histoire »
par le Conservatoire Méditerranéen Partagé.
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10h00 – 12h00 & 14h00 – 17h00

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES

– Entrée libre –
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Lire la suite2022_0919-23 [Exposition] Bigaradier

samedi 17 septembre 2022

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine
– Géomorphologie –

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« Géologie du massif des Maures »

par
Pierre LAVILLE,
géologue, APG
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10h00 à 11h00

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES

– Entrée libre –
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Suivie à 14h30 d’une sortie commentée :
« Lecture du paysage depuis le château de Hyères »

Renseignements et inscription obligatoire au
04 94 00 61 96

Lire la suite2022_0917 [Conférence] Géologie du massif des Maures

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
– Agronomie et biodiversité –
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« Sauver la biodiversité cultivée »

par le
Conservatoire Méditerranéen Partagé
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17h30 à 19h00

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES
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Lire la suite2022_0920 [Conférence] Sauver la biodiversité cultivée

jeudi 21 avril 2022

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« Pour protéger notre plage, sauvons la posidonie »

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14h00 – 17h00

Plage de l’Almanarre
Près du poste de secours Nord
83400 – HYÈRES

Les banquettes de posidonie protègent le littoral de l’érosion provoquée par le vent et les vagues. Sans elles, votre plage rétrécirait année après année jusqu’à disparaître sous l’eau à jamais. Et pourtant, ces banquettes de posidonie sont aujourd’hui menacées.

Pour les sauver, ainsi que votre plage, venez participer au land art citoyen le jeudi
21 avril de 14h à 17h à la plage de l’Almanarre
 et signer notre 
Charte d’engagement pour des plages de caractère en Méditerranée.

Tous ensemble, dessinons un SOS géant sur le sable avec la posidonie et engageons-nous pour sa protection.

Notre SOS voyagera sur les réseaux sociaux pour alerter l’opinion !

Renseignements : sosposidonie@gmail.com ou 04 94 00 61 96

Lire la suite2022_0421 [Animation] Sauvons la posidonie

mardi 21 juin 2022

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
– Zoologie / Ichthyologie –
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« Les requins : amis ou ennemis ? »

par
Geoffrey GILLET,
associations S’PECE & E4
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17h30 à 19h30

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES
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Lire la suite2022_0621 [Conférence] Les requins : amis ou ennemis ?
Nébuleuse Carina, photographiée à 7500 années-lumière par le télescope Hubble.

mardi 17 mai 2022

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
– Cosmologie –
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« Un tour d’horizon de notre univers »

par
Yves CHARBONNIER,
Observatoire du Pic des Fées
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17h30 à 19h30

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES
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Lire la suite2022_0517 [Conférence] Un tour d’horizon de notre univers

mardi 19 avril 2022

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
– Pédologie –
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« Un sol vivant : l’avenir des terres fertiles »

par
Marie-France PELLETIER
et Marie-Christine SARR,
association Chercheurs en herbe
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17h30 à 19h30

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES
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Lire la suite2022_0419 [Conférence] Un sol vivant : l’avenir des terres fertiles

mardi 15 mars 2022

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
– Ornithologie –
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« Une histoire d’oiseaux »

par
Lucas STOFA,
association Chercheurs en herbe
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17h30

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES
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Lire la suite2022_0315 [Conférence] Une histoire d’oiseaux

mardi 15 février 2022

HYÈRES

CONFÉRENCE « PAUSE NATURE »
– Entomologie –
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« Les fourmis au quotidien »

par
Yann MUGIANU,
association E4
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17h30

Maison de l’environnement
17, rue Ernest Reyer
83400 – HYÈRES
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Lire la suite2022_0215 [Conférence] Les fourmis au quotidien

25 novembre 2018

Var-Matin

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« Au fort du Pradeau, un espace dédié à Pierre et Délia Vignes »

C’est une belle surprise que le Parc national de Port-Cros a réservée jeudi après-midi à Pierre et Délia Vignes, les auteurs reconnus d’un magnifique herbier numérique.
Un hommage leur a été rendu au fort du Pradeau (Tour Fondue) au sein duquel un espace leur a été dédié, matérialisé par une plaque dévoilée en leur présence.

Lire la suite[Var-Matin] Au fort du Pradeau, un espace dédié à Pierre et Délia Vignes

3 décembre 2016

Var-Matin
PNPC

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« Le botaniste toulonnais Pierre Vignes et son artiste d’épouse, Délia, viennent de léguer leur fabuleux herbier numérique au Parc national de Port-Cros et au Conservatoire botanique national méditerranéen »

Une œuvre singulière et unique qui précipite nos fiers herbiers d’enfants dans un passé poussiéreux. Une œuvre née d’un travail considérable accompli depuis une quinzaine d’années par Pierre, le botaniste et Délia, l’artiste numérique,

Lire la suite[Var-Matin] Donation Pierre et Délia VIGNES
Calanque du Four à Chaux à Giens.

dimanche 22 octobre 2023

SORTIE NATURE
– Géologie –

Presqu’île de Giens

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« Découverte géologique de l’évolution de la Presqu’île de Giens »

Balade géologique avec les Amis de la Presqu’île de Giens
par
Pierre LAVILLE
Géologue, APG
Sur 5 km, découverte du paysage du Mont des Oiseaux au Cap Sicié.
Mise en évidence des épisodes tectoniques depuis 50 millions d’années.
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9h30 – 16h30
Rendez-vous :
Presqu’île de Giens,
plage de la Calanque du Four à Chaux,
83400 – HYÈRES
Nombre de places limité
Tarifs & réservations
Adultes : 21 €
Enfants : 10 €
billeterie.portcros-parcnational.fr (cliquer l’onglet « RDV Hyères – Giens »)
Renseignements
tél. 04 94 58 07 24
ou par courriel à
escampobariou@outlook.fr
Lire la suite2023_1022 [Sortie] Géologie Presqu’île de Giens

24 juillet 2004

Var-Matin

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« Le coup de chapeau de Victor aux Amis de la Presqu’île de Giens »

Lire la suite[Var-Matin] Sentier botanique Giens