Association pour la protection du patrimoine naturel provençal
Catégorie 1. THÈMES
17 mai 2023
Ouest-France
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« Ce site naturel exceptionnel est menacé par la montée des eaux dans le sud de la France »
Dans le Var, la presqu’île de Giens est un site naturel d’exception. Mais les lieux sont menacés par l’érosion côtière due au réchauffement climatique. Et les pistes de solutions destinées à faire face à cette réalité suscitent du débat.
Le Conservatoire d’espaces naturels a démarré une nouvelle étude ce printemps : celle de l’amélioration des connaissances sur la malacofaune du Parc national de Port-Cros.
« L’île de Porquerolles bientôt approvisionnée en eau grâce au projet de canalisation Sealine »
L’île de Porquerolles n’a pour l’instant pas d’accès direct à l’eau potable. La situation devrait changer dès l’année prochaine avec la finalisation du projet de canalisation sous-marine Sealine.
« La Ville de Hyères projette de créer deux secteurs de mouillage organisés pour protéger la posidonie »
La Ville projette de créer une zone de mouillage et d’équipements légers (ZMEL) au sud et à l’est du port Saint-Pierre afin de protéger l’herbier de posidonie qui s’étend sur 219 hectares.
« Un loup repéré tout près du centre-ville de Toulon »
Un Toulonnais rentrait en famille du cinéma lorsqu’il a croisé la route de l’animal sauvage dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 mars, dans le quartier de Saint-Jean-du-Var. Étonnant mais pas exceptionnel selon les spécialistes.
« Collecte de déchets plus que réussie aux Vieux Salins à Hyères »
Une opération de collecte de déchets sauvages organisée ce samedi matin a permis de ramasser 1,8 tonne de détritus dans un des espaces naturels les plus remarquables du littoral varois.
« 5 photos pour comprendre la beauté des salins d’Hyères depuis le ciel »
Le photographe et pilote d’ULM Ted Szymczak a pris de nombreux clichés des salins – vieux ou des Pesquiers – actuellement exposés à la tour des Templiers. Un spécialiste des sites les décrypte.
La presqu’île de Giens est en proie à une frénésie immobilière. De nombreux chantiers qui artificialisent et privatisent toujours plus un littoral fragile et inondable, dénoncent des habitants.
« Avenir du tombolo à Hyères : découvrez les résultats de notre consultation en ligne »
Vous avez été 555 à participer à la consultation proposée par notre site varmatin.com sur l’avenir de l’Almanarre et du tombolo ouest de la presqu’île de Giens, menacés par l’érosion et les tempêtes. Que retenir de cette vague d’avis ?
« Un nouveau parc naturel régional pourrait voir le jour dans le Var »
Entre les massifs des Maures, de l’Estérel et du Tanneron, un nouvel espace, le 10e dans la Région Sud, pourrait être créé. Une réunion en ce sens s’est tenue dans la commune des Adrets-de-l’Estérel.
«CLIMAT. Le littoral provençal est-il menacé par la montée du niveau de la mer ? « Il y a urgence à anticiper », répond un expert du climat»
L’élévation du niveau de la mer s’accélère. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, un tiers de la population vit sur 10 % du littoral méditerranéen. À l’horizon 2050, habitants et infrastructures vont devoir s’adapter pour faire face aux risques de submersion et d’inondations.
« Pour lutter contre le « déclin alarmant des oiseaux de jardin », un refuge LPO va bientôt ouvrir ses portes à Hyères »
Le comité d’intérêt local pour la défense du mont des Oiseaux a obtenu l’accord du parc résidentiel éponyme pour créer un refuge. Feu vert pour trois ans avec la LPO France.
Le pays hyérois et la presqu’île de Giens sont situés au cœur de la région française soumise au climat dit « méditerranéen », mais le dire c’est à la fois tout dire et ne rien dire, tant celui-ci apparaît marqué de particularités locales qui peuvent le rendre difficile à caractériser et à circonscrire géographiquement, surtout quand il n’est pas comme en France, confronté à d’autres zones climatiques bien différentes.
Biogéographie et climatologie, deux disciplines étroitement associées
Le domaine méditerranéen a longtemps été et reste d’ailleurs bien souvent présenté par les géographes comme une notion bioclimatique[1] : c’était simplement le domaine de « la végétation méditerranéenne » et notamment de l’olivier, espèce emblématique entre toutes. Et par extension, le climat méditerranéen est devenu celui du domaine homonyme.
Cette idée n’est pas infondée. Elle repose sur l’intuition que les végétaux, et de façon générale tous les organismes fixés, doivent nécessairement pour survivre et se développer « intégrer » les paramètres de leur environnement, à commencer par son climat et ses variations.
Mais quand les écobotanistes modernes, notamment ceux qui ont fondé la phytosociologie au début du XXe siècle, ont voulu aborder vraiment scientifiquement la question, elle a (comme c’est souvent le cas…) commencé à se compliquer singulièrement, pour ne pas dire à leur échapper ! D’abord aucune des espèces végétales possiblement indicatrices, tel l’olivier, ne semblait pouvoir à elle seule caractériser l’extension du domaine méditerranéen, car leurs distributions géographiques respectives, au lieu de se correspondre, ne se recouvraient jamais tout à fait, quand ce n’était pas pour une part très significative. On a pu par ailleurs établir, pour beaucoup d’entre elles, que leurs répartitions naturelles avaient été largement étendues, ou au contraire parfois restreintes par l’Homme. Le cas le mieux documenté est peut-être justement celui de l’olivier, certes d’origine méditerranéenne, mais aujourd’hui répandu à l’échelle mondiale, y compris dans des régions n’ayant franchement rien de méditerranéen, et dont bien souvent on ne sait même plus déterminer si les formes locales dites « sauvages » (oléastre) le sont réellement, ou bien le résultat de l’ensauvagement de plants amenés et cultivés par les hommes[2][3].
Les botanistes ont donc d’abord cherché d’autres espèces végétales, soit indicatrices du domaine méditerranéen, soit au contraire « méditerranophobes », puis, à partir de 1911 avec l’école de Montpellier menée par Charles FLAHAUT (1852-1935), à caractériser la végétation dans son ensemble. Mais si cette approche novatrice permit des progrès considérables dans les domaines de la cartographie de la végétation et de l’écologie botanique, elle souffrait, dans ceux de la biogéographie et de la climatologie, d’une limitation consubstantielle à son principe : fondée principalement sur des inventaires floristiques au niveau spécifique, elle ne permet pas de rapprocher des régions climatiquement similaires, mais géographiquement éloignées et couvertes d’une flore différente.
Et cette insuffisance de l’approche bioclimatique s’avère tout particulièrement gênante pour le climat méditerranéen, qui justement présente sur la planète plusieurs avatars, qualifiés de « pseudo-méditerranéens », qu’on peut rencontrer par exemple en Californie, en Afrique du Sud, dans le sud de l’Australie, au centre du Chili…, et dont leur mise en scène paysagée au Jardin botanique du Domaine du Rayol nous donne un aperçu. Ces régions, pourtant très éloignées, présentent des paysages végétaux fort typiques et qui se ressemblent « furieusement », tant au niveau global du paysage qu’à celui de la morphologie des végétaux, mais ce d’autant plus étrangement qu’ils sont composés d’espèces radicalement différentes[3] !
Toutes ces difficultés ont ainsi de plus en plus conduit les chercheurs à une caractérisation purement climatique du domaine méditerranéen
Un climat d’emblée très original quant au régime des températures, des pluies et des vents :
La formule est de Hervé Harrant et Daniel Jarry dans leur légendaire et irremplaçable petit « Guide du naturaliste dans le Midi de la France »[4].
Les eaux méditerranéennes, en moyenne plus chaudes que celles de l’Atlantique, déterminent en hiver la formation de zones cycloniques qui entrent en contact avec le front des perturbations d’origine atlantiques arrivant par le nord-ouest. En été prédominent au contraire les anticyclones tropicaux formés aux Canaries, porteurs d’un air chaud et humide, et ceux provenant des régions sahariennes, qui s’accompagnent d’une forte sécheresse.
Schématiquement, le climat hyérois est caractérisé par des hivers doux – il ne neige pratiquement jamais – et des étés chauds et secs, avec un record d’aridité en juillet, un ensoleillement important, des vents fréquents qui peuvent être violents, et bien sûr l’influence dominante de la mer.
Il n’est cependant pas homogène et la presqu’île de Giens marque la coupure entre deux grands ensembles provençaux : – Vers l’ouest, le climat est de type « marseillais », particulièrement sec et soumis aux emportements irréguliers et parfois fort violents du Mistral ; – À l’est, il est de type « niçois », notoirement plus humide et dominé par le souffle plus régulier, mais parfois tout aussi fort, du vent d’est (« marin »).
Fréquences annuelles moyennes des directions observées du vent pour deux stations régionales[5] (les chiffres en abscisse correspondent à l’angle au nord géographique. Ex. : « 16 » = 160°).
L’enregistrement en continu des directions du vent produit des distributions bimodales qui mettent bien en évidence deux secteurs privilégiés : – le secteur est, situation météorologique perturbée en Méditerranée ; – le secteur ouest-nord-ouest, souvent par régime de Mistral.
Comme sa cousine languedocienne la Tramontane, le Mistral résulte de l’extension périodique de l’anticyclone des Açores vers le golfe de Gascogne et le sud-ouest de la France, tandis que sa violence se trouve exacerbée quand concomitamment se creuse une dépression sur le golfe de Gênes. À Montpellier et aussi en Provence, on dit qu’il souffle trois, six ou neuf jours. Ce n’est pas un fait scientifique, mais le fait est que souvent les coups de Mistral durent effectivement de deux à trois jours, parfois un peu plus, ce qui correspond au délai habituel d’affaissement du système atmosphérique qui l’engendre.
Le Mistral, dont le nom dérive de « magistral », car il est le « maître-vent », impose son autorité à tous les aspects de la vie locale. Il peut souffler toute l’année, généralement davantage le jour que la nuit.
En hiver il contribue pour une part essentielle à l’ensoleillement de la région en chassant les nuages, mais il apporte aussi la froidure des régions du nord-ouest (et non des Alpes comme on l’entend dire parfois) qu’il exacerbe par ses rafales tempétueuses.
L’été il atténue les rigueurs de la canicule pour ceux qui restent au travail et malgré son irrégularité, il est alors fort apprécié des habitués du « spot » de planche à voile et de « kitesurf » internationalement réputé de l’Almanarre, un peu moins des estivants et de leurs parasols sur la plage, qui voient alors celle-ci s’encombrer d’un épais tapis de débris de posidonies arrachés par les vagues aux mattes (herbiers) prospérant à quelques encablures du rivage. Les baigneurs délicats conservent toutefois la possibilité d’aller se réfugier sur les plages de la Badine et de la Bergerie qui, situées de l’autre côté (est) de la presqu’île, sont toujours bien abritées de l’importun…
Malheureusement, le Mistral soulève aussi des vagues qui, quand il monte brusquement, peuvent devenir redoutables pour les petites embarcations, celles notamment dont le « capitaine » a négligemment appareillé sans consulter la météo marine, et surtout il facilite le déclenchement et la propagation des incendies de forêt auxquels il peut donner les proportions d’immenses catastrophes.
En bord de mer, le Mistral imprime sa marque dans la brousse littorale qu’il semble tailler en brosse, obligeant de grands pins à ramper. Ce faciès très particulier de la végétation est bien visible, voire spectaculaire, à la pointe occidentale de la presqu’île (Pointe des Chevaliers), ou bien sur la rive sud de Porquerolles du côté de la Calanque de l’Indienne, particulièrement exposées au vent. Ces déformations ou « anémomorphose » ne sont pas dues ici comme on pourrait le penser à la poussée du vent, mais à la brûlure chimique par le sel des embruns, car seuls les bourgeons qui ne sont pas exposés se développent et la croissance est ainsi orientée.
Les brises côtières(« brise de mer/brise de terre »), d’origine thermique et à inversion diurne, sont particulièrement marquées en été et contribuent alors à tempérer quelque peu l’atmosphère torride des bords de mer jusqu’à quelques kilomètres dans l’arrière-pays.
Diagramme climatique de Hyères.
On observe peu de jours de pluie, irrégulièrement répartis sur l’année (40 % en trois mois). Comme le montrent les diagrammes climatiques, il pleut surtout en automne et au printemps, mais il s’agit d’une tendance pluriannuelle, certains étés pouvant enregistrer de fortes pluies sous les orages.
Pluviométrie comparée de Hyères et de Paris. L’année 2022 a été marquée sur toute la France par une sécheresse exceptionnelle, ce qui n’a pas empêché l’été hyérois d’être relativement bien arrosé.
Les précipitations annuelles vont de 400 à 800 millimètres et elles ont souvent un caractère très marqué d’averses qui entraîne des intensités remarquables pouvant dépasser 100 mm/heure pendant six minutes[4]. Leur volume diminue d’environ 100 mm de Hyères à La Capte, puis encore d’autant de La Capte à Porquerolles.
Des records d’ensoleillement…
Dans le sens nord-sud, en allant du centre de Hyères vers Giens et les îles, le climat s’envole vers toujours plus de lumière et de chaleur. Toutes ces localités s’inscrivent solidairement dans la zone la plus radieuse de la Provence, avec plus de 2700 heures d’ensoleillement par an.
Insolation de la région méditerranéenne française [5] (lignes d’iso-insolation en centaines d’heures).
Le ciel et la mer sont ici le plus souvent bleus et nous rappellent que le nom de Côte d’Azur est un choronyme[6] attribué à l’écrivain-poète Stéphen Liégeard (1830-1925) dans son livre « La Côte d’Azur » publié en 1887.
Quelle sera l’évolution du climat en région Sud ?
Dans le contexte qui prévaut désormais, il n’est plus possible de parler du climat sans immédiatement s’inquiéter de son évolution dans le siècle, si ce ne sont les quelques décennies à venir.
On trouve à ce sujet d’intéressantes indications sur le site du GREC-SUD (Groupe Régional d’Experts Climat en Provence-Alpes-Côte d’Azur) :
« Si l’on compare les projections climatiques basées sur le scénario socio-économique le moins émetteur en gaz à effet de serre (RCP 2.6) et le scénario le plus émetteur (RCP 8.5), on constate que l’évolution future des températures estivales dépassera largement ce que les hommes ont connu depuis 10 000 ans. Les projections concernant les précipitations sont plus incertaines, mais la question de la ressource en eau est bien plus complexe que le simple cumul de précipitations et tient compte notamment de la fréquence des précipitations et de leur intensité, mais aussi des ressources distantes : par exemple, les précipitations neigeuses dans les Alpes pour alimenter les fleuves et rivières qui drainent la région PACA. »
En seulement soixante ans, la moyenne des maximaux estivaux a déjà augmenté de 2,5 °C. L’intensité des « épisodes méditerranéens » (voir aussi ici), pluies torrentielles qui dans l’arrière-pays s’abattent sur les versants du relief tournés vers la Méditerranée en prenant parfois un caractère catastrophique, est en hausse de 22 % depuis 1960 et leur fréquence a doublé. De manière générale, sous l’effet de la hausse de la température, l’atmosphère peut contenir davantage de vapeur d’eau, qui peut davantage se transformer en pluies, ce qui conduit à une intensification des précipitations. Le 6e rapport du GIEC confirme l’intensification attendue de ces épisodes de fortes précipitations si le réchauffement global continue de s’aggraver et dépasse 2 °C, ce qui correspond à son scénario… « optimiste », car selon un scénario « pessimiste », mais malheureusement fort probable, la hausse de la moyenne annuelle des températures vers 2050 pourrait atteindre 5 °C. On doit alors s’attendre à une multiplication des vagues de chaleur, pouvant dépasser les 90 jours de canicule par an, et à des périodes de sécheresse intenses et prolongées. Le nombre de jours supérieurs à 35 °C a déjà été multiplié par deux entre la période 1990-2000 et 2010-2020. Et d’ici 2100 l’été pourrait s’étendre sur près de six mois, de mai à octobre, l’hiver tendant lui à disparaître pour ne plus durer qu’un mois[7].
S’il est certain qu’ils vont être considérables, les effets à moyen et long terme du changement climatique sur la biodiversité restent cependant difficiles à évaluer, car les prévisions d’évolution des précipitations ne sont pas aussi claires que celles des températures. On note déjà une certaine diminution du nombre de jours et de la quantité des « pluies efficaces » – les pluies supérieures à 30 mm qui en 1990 représentaient 40 % des apports n’en représentent plus que 25 % – mais à l’échelle annuelle, la fréquence et l’intensité des pluies ont pour l’instant peu évolué.
Michel AUTEM & Pierre VIGNES
_________________________ Notes & Références
Quoique ce soit Charles Flahault (1852-1935) qui ait le premier proposé l’oliveraie comme marqueur du climat méditerranéen.[⬉]
Félix Lenoble (1867-1949)et Louis Emberger (1897-1969) sont même allés jusqu’à réfuter toute valeur indicatrice aux limites de l’olivier, car ils l’avaient considéré comme non indigène. Ce point de vue a cependant été depuis contredit par l’archéobotanique, la biogéographie et la génétique.[⬉]
TASSIN, C. (2012) Paysages végétaux du domaine méditerranéen. IRD Éditions, Marseille, France, 421 p., ISBN 978-2-7099-1731-5[⬉][⬉]
HARRANT, H. & JARRY, D. (1964) Guide du Naturaliste dans le Midi de la France. 1. La Mer, le Littoral. Delachaux & Niestlé, 3e édition (1974), 1 vol., 313 p.[⬉][⬉]
ASCENCIO E. (1983) Aspects climatologiques des départements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Monographies, 3. Min. des Transports, Direction de la Météorologie, 1 vol., 88 p.[⬉][⬉]
Un choronyme est un toponyme (nom de lieu, de région ou de pays) issu d’une caractéristique géographique physique ou d’une particularité environnementale.[⬉]
WANG, J. & al. (2021),Geophysical Research Letters : 48(6), e2020GL091753, 9p. Changing Lengths of the Four Seasons by Global Warming. https://doi.org/10.1029/2020GL091753.[⬉]
« Ouverture dès l’été d’une voie douce aux Salins d’Hyères »
Un juste équilibre entre découverte et protection de la faune et de la flore a été trouvé. La voie douce de découverte, sur une piste naturelle de 1,6 km de linéaire, sera accessible dès cet été aux Salins des Pesquiers à Hyères. Objectif : permettre aux promeneurs à pied et en vélo de cheminer à intérieur de ce site naturel exceptionnel, propriété du Conservatoire du littoral, géré par la Métropole TPM. Une rencontre sensible entre le public et la biodiversité sous observation pendant un ans.
« À Hyères, le Fort du Pradeau, un balcon sur la Méditerranée »
Le Fort du Pradeau a rouvert ses portes afin de faire découvrir au plus grand nombre les espaces naturels maritimes et terrestres, la biodiversité méditerranéenne et le patrimoine historique du Parc national de Port-Cros.
« Pour protéger notre plage, sauvons la posidonie »
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14h00 – 17h00
Plage de l’Almanarre Près du poste de secours Nord 83400 – HYÈRES
Les banquettes de posidonie protègent le littoral de l’érosion provoquée par le vent et les vagues. Sans elles, votre plage rétrécirait année après année jusqu’à disparaître sous l’eau à jamais. Et pourtant, ces banquettes de posidonie sont aujourd’hui menacées.
Pour les sauver, ainsi que votre plage, venez participer au land art citoyen le jeudi 21 avril de 14h à 17h à la plage de l’Almanarre et signer notre Charte d’engagement pour des plages de caractère en Méditerranée.
Tous ensemble, dessinons un SOS géant sur le sable avec la posidonie et engageons-nous pour sa protection.
Notre SOS voyagera sur les réseaux sociaux pour alerter l’opinion !
« Au fort du Pradeau, un espace dédié à Pierre et Délia Vignes »
C’est une belle surprise que le Parc national de Port-Cros a réservée jeudi après-midi à Pierre et Délia Vignes, les auteurs reconnus d’un magnifique herbier numérique. Un hommage leur a été rendu au fort du Pradeau (Tour Fondue) au sein duquel un espace leur a été dédié, matérialisé par une plaque dévoilée en leur présence.
« Le botaniste toulonnais Pierre Vignes et son artiste d’épouse, Délia, viennent de léguer leur fabuleux herbier numérique au Parc national de Port-Cros et au Conservatoire botanique national méditerranéen »
Une œuvre singulière et unique qui précipite nos fiers herbiers d’enfants dans un passé poussiéreux. Une œuvre née d’un travail considérable accompli depuis une quinzaine d’années par Pierre, le botaniste et Délia, l’artiste numérique,
« Découverte géologique de l’évolution de la Presqu’île de Giens »
Balade géologique avec les Amis de la Presqu’île de Giens par Pierre LAVILLE Géologue, APG
Sur 5 km, découverte du paysage du Mont des Oiseaux au Cap Sicié. Mise en évidence des épisodes tectoniques depuis 50 millions d’années. ______________
9h30 – 16h30
Rendez-vous : Presqu’île de Giens, plage de la Calanque du Four à Chaux, 83400 – HYÈRES